thumb|right|300px|Samut Thai, un moyen traditionnel d'enregistrement et de transmission de la littérature thaïlandaise et autre en Asie du Sud-Est continentale
La littérature thaïlandaise est la littérature des Thaïlandais, presque exclusivement écrite en thaï (siamois) ( et des estimées à ), bien que différents systèmes d'écriture autres que le thaïlandais puissent être utilisés (écriture taï tham de l'ancien royaume de Lanna, écriture taï noi de l'Isan, anglais...).
thumb|right|Les qualités du Bouddha, extrait du Tipitaka
thumb|right|Jataka de la compassion (Suvannasama Jataka)
thumb|right|Histoire de Phra Malai
thumb|right|Histoire de Phra Malai
À l'origine, la littérature thaïlandaise a été très influencée par la civilisation indienne, l'hindouisme et le bouddhisme du petit véhicule Theravāda : le Vessantara Jātaka qui raconte l'ultime naissance de Siddharta Gautama avant qu'il ne devienne bouddha est l'histoire la plus célèbre ; les autres Jātakas qui racontent les nombreuses vies antérieures de bouddhas sont eux aussi très populaires ; le long poème épique Ramakien, version thaï du Ramayana, est récité, mimé, dansé... Tous les textes religieux sont par souci d’authenticité et de "pureté" appris et retransmis dans leur langue d'origine, principalement le pâli et aussi parfois le sanskrit puis sont popularisés en langue thaï (comme en Occident avec par exemple la Bible que l'on a longtemps recopiée sur des manuscrits et récitée en latin - ou en grec ancien - à la messe puis popularisée en langue vernaculaire à la Renaissance dès le chez les protestants et beaucoup plus tardivement chez les catholiques au milieu du siècle).
L'écriture en prose a été réservée aux documents historiques, aux chroniques et aux documents juridiques : inscriptions lapidaires permettant d'établir la chronologie des monuments, l'histoire des royaumes, des religions et des mœurs...dont la très célèbre stèle de Ramkhamhaeng ; annales et chroniques ; textes de décrets, ordres et lettres officielles sur feuilles...