Le 'Pentateuque samaritain' est la version du Pentateuque en usage chez les Samaritains. Ce texte est relativement proche des versions chrétiennes et juives du Pentateuque, mais intègre plus de six mille différences. La plus connue est l'obligation de considérer le mont Garizim comme le principal lieu saint, en lieu et place de Jérusalem et de son temple.
Les Samaritains se considèrent comme les conservateurs de la véritable Torah, dont Ezra aurait rapporté un exemplaire à Jérusalem pour le falsifier. Le Pentateuque samaritain est rédigé dans une écriture dérivée de l'alphabet paléo-hébraïque.
Samaritains
D'après leur livre des Chroniques (Sefer ha-Yamim), les Samaritains se considèrent comme les descendants des tribus d'Ephraïm et de Manassé (deux tribus issues de la tribu de Joseph) vivant dans le royaume de Samarie, avant sa destruction en -722. La famille sacerdotale affirme descendre de la tribu de Lévi. Ils ajoutent que « ce sont les Juifs qui se sont séparés d'eux au moment du transfert de l'Arche au » avant l'ère commune. Selon la deuxième de leurs sept chroniques, « c'est Élie qui causa le schisme en établissant à Silo un sanctuaire dans le but de remplacer le sanctuaire du mont Garizim ».
Mont Garizim
Pour les deux Livres des Rois (1 Rois et 2 Rois), les Samaritains voulaient accéder au Second Temple de Jérusalem. À la suite du refus des Juifs, les Samaritains auraient donc déplacé leur culte vers le mont Garizim. Leur temple fut rasé par les Judéens vers 100 avant J.-C., pour des raisons religieuses et politiques, à la suite d'une guerre, apparemment déclenchée par les Samaritains.
Le temple est reconstruit peu après la révolte juive avortée de Bar-Kokheba (132-135). À partir de sa conversion au christianisme, l'Empire byzantin a cependant tenté de convertir de force les minorités (chrétiens hétérodoxes ou non-chrétiens) à sa version du christianisme. Ainsi, l'empereur Zénon (né en 427 - règne de 474 à sa mort en 491) s'en prend aux Juifs et aux Samaritains.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumran, sont un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, mis au jour principalement entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Palestine mandataire (1947-1948), maintenant en Cisjordanie. La découverte de ces quelque — dont il ne reste parfois que d'infimes fragments — copiés entre le et le a été faite dans douze grottes où ils avaient été entreposés.
Le canon biblique (du grec ancien κανών, kanôn signifiant « canne, roseau » et « règle ») désigne l'ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible par les rites juifs et les chrétiens. On distingue l'établissement ou la construction des canons de la Bible hébraïque (Tanakh), celui de la Septante et des versions en grec, celui de la Peshitta et des versions en araméen, celui du Nouveau Testament, puis les canons des Églises.
La diaspora juive ( Tefutzah, « dispersé » ou Galout, « Exil ») désigne la dispersion du peuple juif à travers le monde. Après le renversement en du royaume de Juda, et la déportation d'un nombre considérable d'habitants vers les vallées de l'Euphrate, le peuple juif se concentrait en deux points : Babylone et la Terre d'Israël. Bien qu'une majorité du peuple juif, spécialement les plus riches, se trouvât à Babylone, son existence y fut difficile sous les règnes des Achéménides, des Séleucides, des Parthes, des néo-Perses et des Sassanides.