Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumran, sont un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus principalement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, mis au jour principalement entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Palestine mandataire (1947-1948), maintenant en Cisjordanie. La découverte de ces quelque — dont il ne reste parfois que d'infimes fragments — copiés entre le et le a été faite dans douze grottes où ils avaient été entreposés. Parmi les documents découverts figurent de nombreux livres de la Bible hébraïque (l'Ancien Testament des chrétiens). Antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens exemplaires du texte hébreu connus jusqu’alors, ces manuscrits présentent un intérêt considérable pour l'histoire de la Bible. Ils ont été fréquemment attribués, mais sans preuve définitive, au groupe des Esséniens. La découverte majeure de Qumrân est le Grand Rouleau d'Isaïe. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique : le Livre d'Isaïe. Ce rouleau est le plus emblématique des manuscrits découverts à Qumrân, car le mieux conservé. Composé de dix-sept feuillets de cuir cousus ensemble, il mesure de long. Y est transcrite en hébreu, sur cinquante-quatre colonnes, l'intégralité des soixante-six chapitres du livre d’Isaïe. Copié vers le , il faisait partie avec les autres manuscrits de la mer Morte des plus anciens textes du Tanakh (Bible hébraïque) connus, jusqu'à la découverte dans la vallée de Hinnom (Géhenne) en 1979 de deux rouleaux d'argent (Ketef Hinnom 1 et 2 aujourd’hui conservé au Musée d’Israël à Jérusalem), datant de la fin du et reprenant un extrait des bénédictions consignées dans le livre des Nombres, chapitre 6:24 à 6:26. D'autres lieux de la rive occidentale de la mer Morte ont également produit des manuscrits, entre autres Massada et Nahal Hever. La découverte de 1947 n'est en fait qu'une « redécouverte ». L'existence de grottes contenant des manuscrits bibliques et extra bibliques en hébreu et grec, parfois conservés dans des jarres, est déjà mentionnée par Origène en 225 et Timothée vers 800.

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Canon biblique
Le canon biblique (du grec ancien κανών, kanôn signifiant « canne, roseau » et « règle ») désigne l'ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l'établissement de la Bible par les rites juifs et les chrétiens. On distingue l'établissement ou la construction des canons de la Bible hébraïque (Tanakh), celui de la Septante et des versions en grec, celui de la Peshitta et des versions en araméen, celui du Nouveau Testament, puis les canons des Églises.
Texte massorétique
Le texte massorétique (abrégé TM) est le texte biblique hébreu transmis par la Massorah, produit du travail des massorètes. Il trouve probablement son origine dans un texte dit « proto-massorétique » datant de la fin du , qui sert de base à de nombreuses traductions de la Bible. thumb|350px|Les principaux manuscrits du texte biblique d'après l'Encyclopaedia Biblica. Les lignes pointillées bleues indiquent les textes utilisés pour les modifications. MT = texte massorétique. LXX = version originale de la Septante.
Scribe
vignette|Au Moyen Âge un moine scribe ou clerc-scribe copie un texte sacré. Un scribe est, au sens historique, une personne qui pratique l'écriture. Son activité consiste à écrire à la main des textes administratifs, religieux et juridiques ou des documents privés, et à en faire des copies. Il peut alors être assimilé à un copiste ou à un écrivain public.
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