Concept

Mutinerie

Résumé
thumb|L'équipage mutiné du Bounty abandonnant en mer le capitaine et un groupe de matelots fidèles (1789). thumb|Un groupe de matelots français mutinés en 1919 en mer Noire. Une mutinerie est une action de révolte née d'une prise de conscience - au sein d'un groupe réglé par la discipline (les détenteurs de l'autorité étant généralement mis en cause avec vigueur, et souvent à juste titre). Sans doute lié à la bataille de Mutina (actuelle Modène) en , entre Marc Antoine et Octave. Guerre civile de Modène Villefranche-de-Rouergue#Époque contemporaine Gloire au 17e Loi des Trois ansvignette|gauche|redresse|Discours de Jean Jaurès au Pré-Saint-Gervais (25 mai 1913).Le , un projet de loi prévoit d'allonger la durée du service militaire de deux à trois ans. Pour s'y opposer, la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), la Confédération générale du travail (CGT) et la Fédération communiste anarchiste (FCA) organisent des meetings et des manifestations importantes dont celle du , au Pré-Saint-Gervais, qui réunit de . En mai, les conscrits dont la libération prévue quelques mois plus tard est retardée d'un an s'agitent dans des casernes de tout le pays. À Toul, l'ordre est rétabli par la gendarmerie. À Rodez, deux bataillons du régiment d’infanterie préméditent une sortie collective de la caserne pour aller débaucher une autre garnison. Le début de mutinerie est étouffé par un officier qui braque un fusil sur les manifestants. Des soldats passent en Conseil de guerre, sont punis de prison ou envoyés en compagnies de discipline. Des perquisitions, des arrestations et des emprisonnements frappent les militants syndicaux et anarchistes. L'Assemblée nationale renonce à prolonger les services militaires en cours. Le projet de loi des Trois ans est voté le 19 juillet par l'Assemblée nationale et le 7 août par le Sénat. Dès , des dizaines de soldats français participent à des mutineries. Par exemple, le , à Verdun, la moitié d'un bataillon refuse de monter au front. Quinze hommes sont arrêtés, tous les officiers et sous-officiers sont punis de huit jours d'arrêt.
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