En anthropologie, en folkloristique, en sciences sociales et en sciences du comportement, les adjectifs émique et étique (parfois écrits « émic » et « étic », voire « emic » et « etic ») qualifient deux types de recherche sur le terrain et les points de vue qui en découlent : émique, de l'intérieur du groupe social (c’est-à-dire du point de vue de l'objet d’étude) ; étique, de l'extérieur (c’est-à-dire du point de vue de l'observateur).
(Kottak, 2006), la manière dont ils perçoivent et catégorisent le réel, leurs règles de comportement, ce qui a du sens pour eux, et comment ils imaginent et expliquent les choses. L'approche étique (ou scientifique) utilise au contraire les catégories, explications et interprétations de l'anthropologue. Cette seconde approche part du principe que les membres d'une culture sont souvent trop impliqués pour interpréter leur culture de manière impartiale. Dans le cadre d'une approche étique, l'ethnographe met l'accent sur ce qu'il considère comme important.
Bien que les approches émique et étique soient parfois considérées comme fondamentalement opposées, et l'on peut en préférer une à l'exclusion de l'autre, leur complémentarité pour la recherche anthropologique a été largement reconnue, en particulier dans les domaines qui s'intéressent aux caractéristiques de la nature humaine et aux systèmes sociaux.
Les approches émiques et étiques du comportement et de la personnalité humaines relèvent de l'étude de l'anthropologie culturelle, qui affirme que les êtres humains sont façonnées par leurs cultures et leurs sous-cultures, et que nous devons en tenir compte dans l'étude de leur personnalité.
Un compte-rendu émique est une description d'un comportement ou d'une croyance en des termes pertinents (consciemment ou inconsciemment) pour l'acteur. Cela revient à dire qu'une interprétation émique provient d'une personne au sein de la culture.
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L'anthropologie économique est un champ de la discipline anthropologique qui étudie les modes d'organisation collective par lesquels les sociétés humaines produisent et répartissent les biens nécessaires à leur vie matérielle et culturelle. Ce domaine de l'anthropologie a principalement été exploré par le courant marxiste à travers les études de Maurice Godelier ou de Claude Meillassoux, ainsi que par l'œuvre de Karl Polanyi et ses successeurs.
La folkloristique est la discipline qui étudie le folklore, donc les traditions et coutumes populaires, sous leur aspect aussi bien matériel (costume, architecture, artisanat, cuisine...) qu'immatériel (fêtes et jeux, danses, croyances ; contes, chansons, dictons...). Elle se situe donc à la jonction de divers champs de recherche, comme l'ethnographie, la recherche littéraire, la musicologie (ethnomusicologie), entre autres. Un scientifique qui s'occupe de folkloristique est appelé un folkloriste.
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques, psychologiques et sociaux, à l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains aspects fondamentaux du monde et de la société qui a forgé ou qui véhicule ces mythes. Le mythe est porté à l'origine par une tradition orale.
Much of educational research today employs a complex mixture of qualitative and quantitative analyses, both during the exploratory and confirmatory phases. However, researchers are still stuck with tools that were developed mainly for single-perspective re ...