Henri le Lion (en Heinrich der Löwe), né vers 1129/1131 et mort le à Brunswick en Saxe, est un prince de la dynastie des Welf (dits traditionnellement « Guelfes » en français) qui fut duc de Saxe (sous le nom de ) à partir de 1142 et duc de Bavière (sous le nom de ) à partir de 1156 jusqu'en 1180.
À son époque, le duc Henri était le plus riche et le plus puissant des nobles germaniques et joua un rôle clé dans le couronnement de son cousin Frédéric Barberousse en tant que roi des Romains en 1152. Il sut profiter du soutien de la dynastie royale des Hohenstaufen pour se créer une position dominante sur une bonne partie du Saint-Empire ; il institua le centre de son pouvoir à Brunswick et y fit édifier son château fort et une collégiale (Dom). Le duc choisit le lion comme emblème et disposa un lion en bronze (Braunschweiger Löwe) devant sa résidence (plus tard mis à l'abri au musée et remplacé par une copie).
Toutefois, les relations avec Frédéric Barberousse se détériorèrent considérablement à la suite du refus de Henri de soutenir l'empereur en conflit avec les cités lombardes. Après la sévère défaite de Legnano en 1176 et l'accord de paix forcé avec le pape , Henri fut renversé et passa ensuite quelques années en exil en Angleterre.
Par son plus jeune fils Guillaume, il est l'ancêtre direct de la reine Victoria.
vignette|gauche|Le pedigree des Welf ().
La famille d'Henri, les Welf ou Guelfes, est une dynastie germanique remontant à l'époque carolingienne, leurs ancêtres sont déjà apparus au . En 819 la noble Judith de Bavière, fille du comte , est mariée à l'empereur ; sa sœur Emma épousa en 827 son beau-fils . Une branche de la dynastie régna sur le royaume de Bourgogne (Arles) jusqu'en 1032. La branche mâle des Welf s'éteignit en 1055, à la mort de , duc de Carinthie. Le fils de sa sœur Chuniza et du margrave hérite de ses possessions allemandes et reprend le nom dynastique de . La branche de la maison d'Este qu'il fonde est également appelée désormais la maison de Brunswick ou la « nouvelle maison guelfe ou Welf ».
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vignette|320px|Les territoires des villes libres et d'Empire en 1648. Le terme « ville libre d'Empire » (en Freie Reichsstadt) désigne, avec une certaine ambiguïté, une ville autonome du Saint-Empire romain directement subordonnée à l'empereur et non à un prince d'Empire, grâce à l'immédiateté impériale. Depuis les débuts de l'époque moderne jusqu'à la dissolution de l'Empire en 1806, les représentants des villes immédiates avaient le droit de siéger et de voter à la diète d'Empire, l'assemblée générale des États impériaux.
Le duché de Saxe (en allemand : Herzogtum Sachsen) était un des cinq duchés ethniques germaniques de la Francie orientale, fondé au . Ce duché médiéval couvrait le nord du royaume de Germanie, s'étendant sur le territoire des tribus saxonnes entre les rives du Rhin inférieur et l'Elbe. Les domaines de la Saxe primitive ont été conquis par les forces de Charlemagne dans la guerre des Saxons jusqu'en 804 et progressivement intégrés à l'Empire carolingien.
La Souabe (en Schwaben, en Suebia ou Suevia) est une région historique dans le sud-ouest de l'Allemagne. Le même mot désigne aussi en français les habitants et le dialecte alémanique de la région, le souabe. Les limites de l'espace culturel changeraient à travers l'histoire ; aujourd'hui, le terme « Souabe » désigne les territoires entre la Forêt-Noire à l'ouest et la rivière Lech à l'est, comprenant la majeure partie de l'ancien Wurtemberg et le district de Souabe au sein de l'État libre de Bavière.