Le terme mondialisme est un néologisme qui renvoie à une volonté supposée d'en finir avec l'État-nation comme cadre d'administration politique et de référence identitaire. Il est notamment utilisé dans certains milieux nationalistes pour décrire, en la dénonçant, la marche vers une sorte d'État mondial. Celle-ci se produirait sous le double effet de la mondialisation économique et d'un internationalisme oligarchique. D'après le politologue Jean-Yves Camus, il s'agit d'un . Jean-Yves Camus indique que, parmi les figures de la seconde moitié du , le concept hérite principalement des textes du militant antisémite Henry Coston. Le concept est également utilisé par Or Rosenboim, historienne des idées, pour traduire le versant politique de la mondialisation, qui est généralement comprise comme un phénomène économique et financier. Le « mondialisme » a des affinités avec le « nouvel ordre mondial » tel qu’entendu dans certains milieux complotistes. Souvent associé à l'impérialisme anglo-américain, le « mondialisme » est notamment dénoncé par des théoriciens néo-eurasistes comme Alexandre Douguine. En France, sa dénonciation est portée par des auteurs d'extrême droite comme Yann Moncomble, Pierre Hillard ou Pierre de Villemarest. Leur entreprise de dénonciation du « mondialisme » se focalise souvent sur des personnalités ou des organisations, publiques ou privées, qu'ils identifient comme ayant œuvré et œuvrant à ce projet. Parmi celles-ci : Richard Coudenhove-Kalergi, Clarence Streit, David Rockefeller, la Fabian Society, le Round table, le Council on Foreign Relations, le groupe Bilderberg ou encore la Commission trilatérale. Dans un entretien pour le quotidien Présent le , Jean-Marie Le Pen dénonce et désigne notamment , et . La présidente du Front national, Marine Le Pen, définit ainsi le mondialisme dans son livre Pour que vive la France (2012) : Nicolas Lebourg estime que .