SárosLe Šariš ou Comitat de Šariš (en slovaque : Šariš ou Šarišská župa, en latin : comitatus Sarossiensis, en hongrois Sáros ou Sáros vármegye) est une région d'Europe centrale. Cette région forma un comitat du royaume de Hongrie entre le et 1918. La partie slovaque est actuellement une région touristique de Slovaquie portant le nom de Šariš. En 1910, le comitat de Saros avait une superficie de pour habitants ce qui correstond à 54,7 hab./km. La capitale était Prešov. Elle se situe de nos jours en partie au nord de la Slovaquie.
SpišLe Spiš est une région historique du Nord-Est de la Slovaquie, partie des actuelles régions administrative de Prešov et de Košice. Dans un sens large, son territoire est identique au territoire du comté de Szepes, dans un sens plus étroit (par exemple en tant que région touristique) il correspond aux districts de Kežmarok, Spišská Nová Ves, Gelnica, Košice-environs (en partie), Levoča, Stará Ľubovňa et Poprad. La plus grande ville de la région est Poprad.
LevočaLevoča (en Leutschau ; en Lőcse ; en Lewocza) est une ville de la région de Prešov, en Slovaquie, et le chef-lieu du district de Levoča. Sa population s'élevait à habitants en 2013. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Levoča est située dans la région historique de Spiš, habitée dès l'Âge de la pierre. Colonisée par les magyars dès le , elle fait partie du royaume de Hongrie jusqu'en 1918. À la suite des invasions tatares (1241-1242) et du dépeuplement qui s'ensuivit, des populations germaniques sont invitées par les rois de Hongrie à s'y établir comme hôtes (hospites).
PrešovPrešov (prononciation slovaque : ; en allemand : Preschau ou Eperies ; en hongrois : Eperjes ; en ukrainien et en rusyn : Пряшів ; en latin : Epuries ou Apperies ou Fragopolis) est une ville de Slovaquie orientale. La ville a une situation favorable. Elle s'étend dans la partie nord de la cuvette de Košice, dans les vastes prairies fertiles des rivières Torysa et , dont la limite est constituée à l'est des monts Slanské vrchy et à l'ouest par la chaîne de collines .
Histoire des Juifs en Hongrievignette|Hanoukkia, Hungarian Jewish Museum L'histoire des Juifs en Hongrie remonte au , certaines références et des découvertes archéologiques attestant d'une présence antérieure. Cette communauté, qui eut à lutter contre la discrimination tout au long du Moyen Âge a représenté jusqu'à 5 % de la population hongroise au début du et a joué un rôle dans les domaines des sciences, des arts et de l'économie. Aujourd'hui, entre 50 000 et 100 000 Juifs vivent en Hongrie, pour la plupart à Budapest.
KošiceKošice (prononcé en slovaque , Kaschau, Kassa ), appelée parfois Cassovie () en français sur la base du nom latin Cassovia, est la deuxième ville de Slovaquie par sa population et était la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie. Située sur la rivière Hornád, carrefour routier et ferroviaire, Košice est la capitale régionale de la région de Košice (Košický kraj) mais elle étend son influence au-delà des frontières régionales à toute la Slovaquie orientale.
Magyarisationvignette|droite|Hongrois et minorités en Hongrie en 1890 La magyarisation (en magyarosítás) est un terme donné à la politique d'assimilation culturelle et linguistique aux et début du des peuples non-Hongrois du royaume de Hongrie au sein de l'Autriche-Hongrie : essentiellement des Slaves (Slovaques, Ruthènes, Serbes, Croates, Carashovènes) mais aussi des Valaques, des Allemands, des Roms, des Juifs L'objectif était d'assimiler ces habitants aux Magyars, mais les méthodes coercitives utilisées ont eu l'effet
MagyarsLes Magyars ou Hongrois (magyar , pluriel : magyarok , prononciation : Madjar) sont à l'origine un groupe ethno-linguistique finno-ougrien originaire d'Asie centrale et dont les migrations successives, d'abord vers l'Oural, ensuite vers la mer Noire (pays d'Etelköz, actuelles Ukraine et Moldavie) ont finalement abouti à la création du « pays magyar » (hu), c'est-à-dire la Hongrie. Des débats historiographiques récurrents évoquent l'existence de « Magyars orientaux » (hu) dans le Caucase et en Asie centrale.
Traité de TrianonLe traité de Trianon signé le au Grand Trianon de Versailles fait suite au traité de Versailles et vient officialiser la dislocation de l'Empire austro-hongrois à la fin de 1918. Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale : La France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Italie, la Roumanie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui devient le royaume de Yougoslavie en 1929) et la Tchécoslovaquie qui bénéficient du principe du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain Woodrow Wilson dans le dixième de ses fameux « », et d'autre part par l'Autriche-Hongrie vaincue, représentée par la Hongrie (séparée de l'Autriche depuis le ).