vignette|Les niō du temple Zentsū, à Zentsūji.
Les aussi appelés sont deux divinités gardiennes japonaises des temples bouddhiques, monastères, sanctuaires, cimetières et autres sites sacrés du Japon. En général, ils sont installés de chaque côté de l'entrée principale empêchant les démons ou les mauvais esprits de pénétrer dans les lieux.
Le nom des Kongōrikishi s'est transmis d'après l'image du héros grec Héraclès par le biais de l'Asie de l'Est le long de la Route de la soie. Héraclès était utilisé dans l'Art gréco-bouddhiste pour représenter Vajrapani, le protecteur de Bouddha, et sa représentation suivit alors en Chine et au Japon pour dépeindre les dieux protecteurs des temples bouddhistes. Cette transmission n'est qu'une infime partie de l'influence Gréco-bouddhiste, un phénomène syncrétique, où le bouddhisme interagit avec la culture hellénistique de l'Asie Centrale à partir du jusqu'au
Leurs origines sont ensuite chinoises et viennent directement des dieux Hengha Er Jiang, y compris l'iconographie dont ils ont hérité. C'étaient deux Généraux qui luttèrent l'un contre l'autre. Le premier, Zheng Lun combattait aux côtés du nouveau et futur souverain, Zhou Wuwang de la dynastie Zhou pour l'aider à renverser le roi actuel. L'autre, s'appelait Chen Qi et défendait le roi félon, Zhouwang (Di Xin de la Dynastie Yin, qui avait trahi le Ciel et devait disparaître au profit de la nouvelle Dynastie, mais qui refusait de se rendre sans les armes. Tous deux avaient des facultés extraordinaires : Zheng Lun pouvait exhaler un nuage toxique par le nez sous forme de deux rais de lumière blanche qui sortaient de ses narines et ainsi capturer les âmes de ses ennemis ; Chen Qi pouvait exhaler le même nuage toxique de couleur jaune qui s'échappait de sa bouche et avait les mêmes pouvoirs. Après leur mort, ils furent déifiés et devinrent chacun un Dieu de la Porte.
Les Hengha Er Jiang étaient appelés aussi les Jingang lishi (金剛力士) qui donnèrent les Kongō-rikishi (金剛力士) au Japon.