Concept

Commodore International

Résumé
Commodore Business Machines Ltd (CBM) est une société d'électronique d'origine américaine qui s'est rendue célèbre pour ses calculatrices électroniques (comme la P-50 ou la PR-100) et ses micro-ordinateurs jusqu'en 1994. Après une brève réapparition sur le marché des PC de jeu en 2007, la marque est acquise sous licence en 2010 par deux jeunes entrepreneurs pour devenir Commodore USA en Floride, jusqu'en 2013. Le , deux entrepreneurs italiens rachètent les droits et raniment CBM à Londres, pour la fabrication de téléphones mobiles. La société Commodore est à l'origine une entreprise familiale dirigée par Jack Tramielsky, alias Jack Tramiel, créée en 1954 à New York à partir d'une boutique de machines à écrire du Bronx. D'abord réparateur, Tramiel déménage à Toronto et fonde Commodore International en 1955, au moment de l'essor des calculatrices électroniques. Avec l'aide d'un nouvel associé, Jay Gould, il s'oriente vers la micro-informatique dès les origines du phénomène, en rachetant plusieurs petites sociétés dont MOS Technology, qui avait conçu le processeur 6502 développé par Chuck Peddle. À partir de 1976, Commodore devint ainsi une société maîtrisant toute la chaîne, depuis la recherche et la fabrication jusqu'à la distribution. La firme à succès siègera longtemps à West Chester, en Pennsylvanie. thumb|Commodore PET 2001 Pionnier en 1977, Commodore lança d'abord une machine intégrée à usage personnel, sous la dénomination de Commodore PET 2001. Ce Personal Electronic Transactor (ou PET, jeu de mots sur l'anglais pet qui signifie « animal de compagnie ») était conçu par Chuck Peddle comme un boîtier monobloc, incorporant clavier, écran de taille réduite et lecteur de cassettes, le premier micro-ordinateur prêt à fonctionner dès son branchement au secteur, un concept que reprendront plus tard, donc avec plus de puissance, d'autres machines comme l'Osborne et les portables, ou encore le premier Macintosh : cette machine monobloc et complète se différenciait donc de ses concurrents du moment comme l'Apple II et le TRS-80 qui nécessitaient un magnétophone externe alors que celui du PET 2001, intégré, se révélait particulièrement fiable.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.