ÉpididymiteLépididymite est une inflammation de l'épididyme (située au sommet du testicule). On la distingue de l'orchite, qui est une inflammation du testicule, et de l'orchiépididymite qui est l'inflammation simultanée de l'épididyme et du testicule. Elle est le plus souvent d'origine infectieuse. La bourse est augmentée de volume, spontanément douloureuse et la peau est inflammatoire, rouge voire luisante. Les douleurs qui se sont installées progressivement, irradient vers l'aine le long du cordon spermatique.
Épididymethumb|right|Appareil génital masculin thumb|right| Le testicule droit - Gray L’épididyme est une partie du système reproducteur masculin ou des mammifères mâles. C'est un petit organe accolé au testicule, résultant de l'hypertrophie de la partie antérieure du canal de Wolff. Il est donc dérivé de l'appareil urinaire primitif . Il contient un long tube replié sur lui-même en villosités, empli d'un . S'il est étendu ce tube mesure environ chez l'homme. Il conserve et transporte les spermatozoïdes et assure la fin de maturation de ceux-ci.
Urologievignette|droite|redresse=1.25|Résection transurétrale L’urologie (du grec ancien el oûron, signifiant « urine », « liquide séminal ») est le domaine de la médecine qui s'applique aux reins, aux voies urinaires des femmes ou des hommes, au système reproducteur masculin (appareil urogénital masculin) et aux glandes surrénales. Il s'agit d'une spécialité médicochirurgicale. Les praticiens qui s'en occupent sont appelés urologues. En France ils sont titulaires du diplôme d'études spécialisées (DES) de chirurgie générale et du diplôme d'études spécialisées complémentaires (DESC) d'urologie.
Cancer du testiculeL'expression « cancer du testicule » regroupe plusieurs types de tumeurs germinales du testicule. C'est un cancer rare (1 % environ de tous les cancers) mais est en augmentation depuis plusieurs décennies. Il est aussi le cancer le plus fréquent chez l'homme de 15 à 35 ans. Les deux testicules sont rarement touchés simultanément (1 à 2 % des cas), et après guérison d'un cancer du testicule, le risque de développer un cancer sur l'autre testicule est de 2 à 5 % dans les 25 ans.