L'ordolibéralisme (Ordoliberalismus en allemand) est un courant de pensée libéral selon lequel la mission économique de l'État est de créer et de maintenir un cadre normatif permettant la « concurrence libre et non faussée » entre les entreprises. L'ordolibéralisme naît à l'Université de Fribourg-en-Brisgau (en allemand : Freiburg im Breisgau) en Allemagne, à partir de 1932, de la rencontre d'un économiste, Walter Eucken, et de deux juristes, Franz Böhm et Hans Grossmann-Doerth. Il est alors développé par l' (Freiburger Schule). Ses fondamentaux économiques s'écartent à la fois du des libéraux et surtout de l'évolutionnisme du marxisme ; en outre, cette école critique vivement la praxis économique du national-socialisme. Plusieurs des penseurs principaux de cette école (notamment Walter Eucken, Wilhelm Röpke et Alfred Müller-Armack) ont exposé leur analyse dans la revue ORDO. On parle généralement de l'« ordolibéralisme allemand ».
L’ordolibéralisme a influencé la politique économique des divers chanceliers allemands de l'après-Seconde Guerre mondiale, ce qui les a auréolés de la paternité intellectuelle du « miracle économique ouest-allemand ».
Le climat politique allemand des années qui suivent la Première Guerre mondiale est fortement marqué par l'anticapitalisme et l'antilibéralisme, portés à la fois par la gauche révolutionnaire et par la droite conservatrice, qui répandaient la thèse du qui voulait que la défaite n'était pas militaire, mais politique, orchestrée par les "traîtres républicains" signataires du Traité de Versailles. Ce climat politique était fortement marqué par un rejet du monde anglo-saxon et occidental et par un fort attrait pour l'État, un refus du parlementarisme et un primat accordé au politique sur l'économie. L'attrait pour l'Etat est popularisé par le livre d'Othmar Spann Der wahre Staat (L'Etat vrai) et surtout par le livre Das drittes Reich d'Arthur Moeller van den Bruck, publié en 1923. L'antiparlementarisme trouve en Carl Schmitt et Oswald Spengler d'éloquents avocats.
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alt=Carte du monde, où les pays sont colorés selon leur indice de liberté économique|vignette|redresse=1.4|Indice de liberté économique de 2022 calculé par la Heritage Foundation : plus le pays est en vert, plus il est considéré comme économiquement libéral. Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.
Le corporatisme est un terme polysémique. Il peut faire référence aux corporations, aux métiers organisés selon des règles, générant une hiérarchie entre maîtres, compagnons et apprentis, par exemple en France avant la Révolution française. Il peut désigner une doctrine et/ou une pratique cherchant à organiser les relations professionnelles afin de dépasser le conflit capital-travail par la collaboration entre les classes sociales, entre patrons et ouvriers notamment.
thumb|Leonard Trelawny Hobhouse, un des concepteurs du social-libéralisme, au travers notamment de son livre Liberalism paru en 1911. Le social-libéralisme ou nouveau libéralisme (son nom d'origine) dit également libéralisme social, haut libéralisme, libéralisme radical (radical liberalism), libéralisme moderne (modern liberalism), ou souvent en anglais d'Amérique du Nord, liberalism est un courant du libéralisme qui, à la suite de John Stuart Mill, met au centre de sa pensée le développement tant intérieur que matériel des êtres humains pensés dans leur interaction sociale.