ProtistaLes protistes, sont des microorganismes eucaryotes à organisation cellulaire dite simple, unicellulaire le plus souvent, multicellulaire parfois mais sans tissus spécialisés. Ce sont des Eucaryotes autres qu'un animal (Animalia), un champignon (Fungi) ou une plante (Plantae). Ce groupe est très hétérogène, tant du point de vue anatomique que physiologique. Certains protistes sont des organismes autotrophes (on parlait de protophytes), d'autres sont hétérotrophes (appelés protozoaires) et d'autres encore sont mixotrophes comme certains dinoflagellés.
ProtozoaireEn biologie, le terme protozoaire (Protozoa), du grec (« premier ») et (« animal »), désigne les protistes (eucaryotes généralement unicellulaires et sans tissus spécialisés) hétérotrophes mobiles qui ingèrent leur nourriture par phagocytose, contrairement à d'autres protistes. Les protozoaires sont de petits organismes, approchant le millimètre pour les plus gros, qui existent sous forme de cellules solitaires ou de colonies de cellules. Ils ne développent pas les structures tridimensionnelles différenciées caractéristiques de la multicellularité complexe.
Voie du méthylérythritol phosphateLa voie du méthylérythritol phosphate, également appelée voie du MEP/DOXP pour / ou encore « voie non mévalonique » par anglicisme (de l'anglais non-mevalonate pathway), est une voie métabolique de biosynthèse de et du alternative à la voie du mévalonate chez les plantes, certains protozoaires et la plupart des bactéries ; l'IPP et le DMAPP sont des métabolites qui conduisent notamment à la synthèse des terpénoïdes. La voie du mévalonate, également appelée voie de l'HMG-CoA réductase, est une voie métabolique essentielle présente chez tous les eucaryotes supérieurs et la plupart des bactéries.
Plasmodium falciparumPlasmodium falciparum est une des espèces de Plasmodium, des parasites qui causent le paludisme chez l'être humain. Il est transmis par la piqûre d'anophèle femelle (un moustique). P. falciparum est le plus dangereux de ces parasites causant le paludisme car il entraîne le taux de mortalité le plus élevé. En outre, il représente 80 % de toutes les infections malariques humaines et 90 % des décès. Il est plus répandu en Afrique subdésertique que dans d'autres régions du monde.