Résumé
Les allogreffes sont les greffes les plus courantes. Elles concernent les cas où donneur et receveur font partie de la même espèce biologique mais, étant deux individus distincts, donneur et receveur possèdent des complexes majeurs d'histocompatibilité (CMH) différents. Dans ces cas, la greffe s'accompagne d'un traitement immunosuppresseur visant à prévenir une des complications majeures de la greffe : le rejet. Plus les CMH sont ressemblants, plus la greffe a de chances de réussite. Les allogreffes sont très variées : Le codage CCAM est . Dans les années 2010, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a exploré plusieurs sources, dont celles révélées par des lanceurs d'alerte, vérifiées par le consortium, prouvant que, face à une demande croissante de tissus dentaires, osseux et autres pour la chirurgie reconstructrice, plastique ou pour des implants cosmétiques (pour des greffes de peau sur grands brûlés, des substances de comblement des rides ou des tissus nécessaires à l'agrandissement de pénis...), l'allogreffe a suscité l'apparition d'un vaste marché mondial des parties du corps prélevées sur des cadavres. Des questions éthiques et de sécurité sanitaire se posent autour de cette industrie qui, selon l'ICIJ, « recycle » plus de corps humains par an. En 2010, ce sont encore les fabricants de médicaments et les banques de tissus qui sont responsables de garantir l'identité des donneurs de tissus. Certains pays n'ont réglementé le prélèvement que pour le sang et pour certains organes transplantables (ex : cœur, poumons ainsi que quelques autres organes au Japon). Souvent, il n'y a pas de réglementation pour la peau, la chair ou les os, et, dans de nombreux pays, il n'est interdit ni de les acheter ni de les vendre. Par exemple, l'ICIJ relève qu'en Hongrie et en Ukraine mais aussi en Caroline du Nord et en Alabama aux États-Unis, des enquêtes policières ont montré que des fournisseurs de tissus humains ont volé des tissus, commis des fraudes et des contrefaçons et/ou touché des pots-de-vin pour des tissus récoltés, traités, transformés en implants utilisables, pouvant être utilisés dans les hôpitaux et distribués par de grandes sociétés médicales (Zimmer Biomet coté environ un milliard de dollars en bourse).
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