Les graphes de Hamming forment une famille de graphes. Le graphe de Hamming de dimension d sur un alphabet de taille q est défini de la manière suivante : est le graphe dont les sommets sont , l'ensemble des mots de longueur sur un alphabet , où . Deux sommets sont adjacents dans s'ils sont à une distance de Hamming de 1, c'est-à-dire si leurs étiquettes ne diffèrent que d'un symbole.
On peut construire le graphe de Hamming directement en appliquant sa définition : disposons sommets, chacun avec une étiquette . Deux sommets sont reliés par une arête si leurs étiquettes différent exactement d'un symbole, soit formellement pour le graphe :
On peut aussi définir comme le produit cartésien de graphes complets , soit :
Degré. Deux sommets sont connectés s'ils diffèrent exactement sur un symbole de leurs étiquettes. Comme chaque étiquette a d symboles, chaque sommet est connecté à exactement d(q-1) voisins : tout sommet a donc degré d(q-1), autrement dit le graphe est d(q-1)-régulier.
Nombre de sommets. Les sommets de sont étiquetés par l'ensemble des mots de longueur sur un alphabet de cardinalité . L'ordre de est donc égal à .
Diamètre. Le diamètre du graphe de Hamming est égal à d. En effet, une des propriétés du produit cartésien est que le diamètre de est égal à . Comme est le produit cartésien de graphes complets , son diamètre est égal à .
Distance régulier. Le graphe de Hamming est un graphe distance-régulier.
Eulérien. Un graphe a un chemin eulérien si et seulement si tout sommet est de degré pair. Comme est d(q-1)-régulier, il en résulte qu'il n'y a un chemin eulérien que pour d(q-1) pair.
Cas particuliers :
Graphe complet. Par construction, est le graphe complet .
Graphe trivial. Quel que soit d, est le graphe trivial à un sommet.
Hypercube. L'hypercube est isomorphe par construction avec le graphe de Hamming .
Le graphe de Hamming est un graphe de Cayley Cay(G, S) avec :
C'est un des exemples de référence en théorie algébrique des graphes.
Le graphe de Hamming est symétrique.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Les hypercubes, ou n-cubes, forment une famille de graphes. Dans un hypercube , chaque sommet porte une étiquette de longueur sur un alphabet , et deux sommets sont adjacents si leurs étiquettes ne diffèrent que d'un symbole. C'est le graphe squelette de l'hypercube, un polytope n-dimensionnel, généralisant la notion de carré (n = 2) et de cube (n = 3). Dans les années 1980, des ordinateurs furent réalisés avec plusieurs processeurs connectés selon un hypercube : chaque processeur traite une partie des données et ainsi les données sont traitées par plusieurs processeurs à la fois, ce qui constitue un calcul parallèle.
Les graphes de Hamming forment une famille de graphes. Le graphe de Hamming de dimension d sur un alphabet de taille q est défini de la manière suivante : est le graphe dont les sommets sont , l'ensemble des mots de longueur sur un alphabet , où . Deux sommets sont adjacents dans s'ils sont à une distance de Hamming de 1, c'est-à-dire si leurs étiquettes ne diffèrent que d'un symbole. On peut construire le graphe de Hamming directement en appliquant sa définition : disposons sommets, chacun avec une étiquette .
Le produit cartésien, ou somme cartésienne, est une opération sur deux graphes et résultant en un graphe . Parler de produit ou de somme pour cette opération n'est pas une contradiction, mais une explication basée sur deux aspects différents : la construction peut se voir comme un produit, tandis que de nombreuses propriétés sont basées sur la somme. Soient deux graphes et . Le produit cartésien est défini comme suit : Autrement dit, l'ensemble résultant des sommets est le produit cartésien .