Concept

Palazzo Bianco

Résumé
Le Palazzo Brignole, ou Palazzo Bianco ou Palazzo Luca Grimaldi est un édifice situé au numéro 11 via Garibaldi dans le centre historique de Gênes. Depuis le , le palazzo Bianco fait partie des 42 palais des Rolli inscrits dans la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. Il accueille la pinacothèque (galleria) du palazzo Bianco, qui, avec celles du Palazzo Rosso et du Palazzo Doria-Tursi toutes proches, constitue le pôle muséal Strada Nuova. Construit entre 1530 et 1540 par Luca Grimaldi, membre de l'une des plus importantes familles génoises, en 1658, le palais devient la propriété de la famille De Franchi, et en 1711 il est cédé à Maria Durazzo Brignole-Sale, leur principale créancière. Les nouveaux propriétaires, entre 1714 et 1716, effectuèrent une restauration décisive de l'édifice l'adaptant aux goûts de l'époque ; le nom de Bianco lui est donné en raison de la couleur claire de ses revêtements externes. En 1889, à la mort de Maria Brignole Sale De Ferrari, duchesse de Galliera, dernière héritière, le palais devient propriété municipale et, selon les derniers souhaits de cette dernière, une pinacothèque publique. « Per la formazione di una pubblica galleria » : avec ces mots écrits dans son testament en 1884, la duchesse de Galliera déclare son intention d'utiliser le palais comme un espace public, en vue d'augmenter un noyau d'œuvres déjà existant, premier fonds du musée. À partir de 1887, la pinacothèque est enrichie de nombreuses collections privées et la commune elle-même intervient dans une politique d'achats responsables. La disposition actuelle des salles et la transformation en pinacothèque résultent du transfert de sculptures et de peintures dans d'autres sites muséaux, à la suite de la reconstruction du palais après la guerre ; la restauration et le redéploiement des collections furent décidés par une commission composée par , Carla Mazzarello, assesseur aux Belle Arti de la commune de Gênes, Caterina Marcenaro, directrice des Belle Arti de la commune et les architectes Mario Labò et Franco Albini dont l'intervention est considérée comme une des œuvres les plus significatives du rationalisme italien appliquée à une récupération historique.
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