Salat AsrSalat Asr (en ar , « prière de l'après-midi ») est une prière pratiquée par les musulmans lorsque le soleil est à mi-chemin entre le zénith et le coucher. C'est la troisième (en comptant à partir de minuit), ou la cinquième (en comptant à partir du coucher du soleil comme dans la tradition musulmane), des cinq prières quotidiennes appelées salat. Elle comprend quatre rak'ah (unités de prière). Al-Asr est aussi le nom traditionnellement donné à la du Coran.
Ahl al-baytAhl al-bayt (arabe : ar, les gens de la maison) désigne, dans la tradition musulmane, les proches de Mahomet. Ils occupent une place importante dans l'histoire de l'islam. Mais la liste des personnes qui composent cet ensemble varie quelque peu entre les sunnites et les différentes branches du chiisme. Sur le chemin de retour de son pèlerinage d'adieu, Mahomet fit une halte à mi-chemin entre La Mecque et Médine au lieu-dit Ghadir Khumm. Là, au cours d'un sermon, il annonça sa fin prochaine.
BidʿahLe terme bidʻah (arabe: ar [bidʕa], innovation, idée nouvelle, hérésie) désigne une chose considérée comme une innovation en matière de religion, qui n'a pas été rapportée comme ayant déjà été pratiquée par des prédécesseurs (salafs), ou une chose inventée sur la base d'aucun modèle précédent. Dans le contexte de l'islam sunnite et notamment du salafisme : « l'innovation désigne donc une voie inventée dans la religion, qui ressemble à la voie légale islamique. L'on recherche en empruntant cette voie l'exagération dans l'adoration d'Allah ».
AïchaAïcha (en عَائِشَة بِنْت أَبِي بَكْر [ʿĀʾisha bint Abī Bakr]), née à La Mecque vers 614, selon la tradition islamique, et morte à Médine vers 678, possiblement le , est la troisième épouse de Mahomet. Fille d'Abou Bakr As-Siddiq et épouse favorite du prophète, elle rapporta de nombreux hadîths consignés par al-Bukhârî. Aïcha est la fille d'Abou Bakr As-Siddiq. D'après un récit traditionnel, Khawlah, la femme d'Uthman, proposa à Mahomet, peu après la mort de Khadija de se marier soit avec Aïcha, soit avec Sawda bint Sam'a.
Bataille de SiffinLa bataille de Siffin (en وقعة صفين) est un affrontement de la première Fitna ayant eu lieu entre mai et juillet de l'an 657 du calendrier julien. Le gros des confrontations se produisirent entre le 26 et le 28 juillet (soit entre le 8 et le 10 Safar de l'an 37 du calendrier hégirien) près d'un petit village romain situé sur la rive droite de l'Euphrate, à 45 kilomètres de l'actuelle ville syrienne de Raqqa. Les sahaba se scindèrent en trois groupes autour de ce combat final qui opposa Ali à Mu'awiya.
SaqifaThe Saqifa (سَّقِيفَة) of the Banu Sa'ida clan refers to the location of an event in early Islam where some of the companions of the Islamic prophet Muhammad pledged their allegiance to Abu Bakr as the first caliph and successor to Muhammad shortly after his death in 11 AH (632 CE). The Saqifa meeting is among the most controversial events in early Islam, due to the exclusion of a large number of Muhammad's companions, including his immediate family and notably Ali, his cousin and son-in-law.
Califes bien guidésLes Califes bien guidés (en arabe : الراشدون / ar-rāšidūn, pluriel de الراشد / ar-rāšid) sont les quatre premiers califes, qui régnèrent de 632 à 661. Cette période est aussi parfois nommée le califat Rashidun. Cette appellation vient du fait qu'ils sont considérés dans l'islam sunnite comme des chefs modèles qui ont suivi scrupuleusement la voie de Mahomet. Ils étaient des compagnons proches du prophète. Le concept, le récit et la dénomination de « califes bien guidés » ont été créés postérieurement, par la dynastie abbasside.
Alévismevignette|droite|240px|Ali ibn Abi Talib, compagnon et parent proche du prophète, est une figure importante dans l'alévisme (peinture par ). vignette|droite|240px|«Khamsa Al-i Aba», calligraphie alevi-bektachi représentant un visage humain dans lequel on peut lire Mahomet, Ali, Fatima Zahra, Hassan et Hussein. vignette|droite|240px|Représentation de Zulfikar, l'épée d'Ali. Les alévis bektachis attribuent la phrase suivante au prophète Mahomet, « Il n'y a pas de héros comme Ali, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar (lā fatā ʾillā ʿalī, lā saīf ʾillā ḏū-l-fiqār, لا فتى إلا علي لا سيف إلا ذو الفقار) ».