La circoncision, en latin : circumcisio, « fait de couper autour, découpe », désigne, dans sa forme la plus répandue, l’ablation totale ou partielle du prépuce, en supprimant ainsi ses fonctions et laissant le gland du pénis en permanence à découvert. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2009, d’hommes de plus de seraient circoncis, soit environ 30 % de la population masculine adulte mondiale.
La circoncision peut être effectuée pour des raisons thérapeutiques, notamment dans le traitement des phimosis et des paraphimosis ; elle est alors appelée « posthectomie » (du grec posthe : prépuce ; ectomie : excision).
La circoncision rituelle a été pratiquée pour des motifs culturels et religieux depuis l'Antiquité en Égypte antique puis dans le judaïsme et l'islam. Ce rite est également en usage chez certaines communautés chrétiennes (notamment orientales). La circoncision requiert systématiquement des conditions incontournables d'hygiène et d'asepsie, ainsi qu'une prise en charge de la douleur adaptée, y compris lors des pratiques rituelles, ce qui est loin d'être universellement pratiqué. En effet, l'OMS souligne que .
Certaines populations pratiquent la circoncision pour des motifs davantage culturels que religieux, invoquant des raisons d'hygiène, de réduction des risques d’infection, mais également par tradition, cohésion sociale, identité, ou encore masculinité, à l'instar des États-Unis, des Philippines, ou de la Corée du Sud, pays dans lesquels la majorité des hommes sont circoncis. La pratique de la circoncision s’est accrue dans le monde occidental au début du jusqu'à devenir une opération de routine sur les nouveau-nés, mais elle y est toutefois en baisse forte mais variable depuis la seconde moitié du sauf aux États-Unis.
Les positions des organisations médicales à propos de la circoncision prophylactique (prévention des maladies) des enfants et des adultes sont diverses et contradictoires.