Histoire des Juifs en Espagnevignette|Scènes de vie de Jacob et Joseph, enluminures de l'art sefardi de la Hagadá dorata de Barcelone, 1320 vignette|Symbole juif aux contours de la péninsule ibérique, quartier juif de Ségovie Les Juifs d'Espagne ont constitué l'une des plus importantes et des plus prospères communautés juives de la Diaspora, sous la domination successive de royaumes musulmans et chrétiens. Depuis leur conversion forcée à la suite du décret de l'Alhambra en 1492, une partie des Espagnols et des Portugais juifs ont néanmoins continué à pratiquer clandestinement le judaïsme dans la péninsule ibérique.
Maison de Davidvignette|Illustration du roi David à côté de l'inscription de Tel Dan qui cite sa « Maison ». La Maison de David (également appelée Lignée davidique ou Dynastie de David, et parfois Maison Royale d'Israël), connue en hébreu comme Malkhout Beit David (« Monarchie de la Maison de David ») fait référence dans le judaïsme - puis dans le christianisme - à la dynastie de rois et de grands dirigeants dans l'histoire juive, remontant au roi David de la Bible. Le roi David est le troisième roi de la monarchie unie d'Israël et de Juda.
JuifsLes Juifs (en hébreu : יְהוּדִים / yehoudim, en grec ancien : / Ioudaĩoi, en latin : Iudaei, etc.) sont les membres d’un peuple lié à sa propre religion, le judaïsme et, au sens large du terme, à une appartenance ethnique même non religieuse. La tradition juive relie leur ascendance aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Ils peuplent la Judée et le royaume d'Israël, structurant leur quotidien autour de la Bible hébraïque, laquelle comprend les cinq Livres de la Torah attribués à Moïse, les Livres des prophètes ultérieurs et d’autres écrits.
Exilarquevignette|L'exilarque Huna recevant les anciens dans sa villa de style perse - Musée de la diaspora de Tel Aviv. Le « chef de l'exil » (araméen ריש גלותא Resh Galouta ; grec : Αἰχμαλωτάρχης Aicmalotarquis ; hébreu ראש הגולה Rosh HaGola, les termes de gola ou galout étant circonscrits à la Babylonie) ou exilarque, était le représentant officiel du puissant judaïsme babylonien auprès des autorités locales. Il occupait une position honorée, reconnue par l'État, qui s'accompagnait de privilèges et prérogatives, comme la nomination des deux Gueonim (chefs des académies talmudiques de Babylonie).