Cochabamba est une ville de Bolivie, siège du Parlement sud-américain, capitale du département de Cochabamba et de la province de Cercado. Elle est située à ( par la route) au sud-est de La Paz. Sa population s'élevait à habitants et dans l'aire métropolitaine lors du recensement de 2012, devenant ainsi la troisième ville du pays. Bien avant la fondation de la ville, la région faisait partie de l'empire Inca qui s'étendait de l'Équateur à l'Argentine. Parmi les différents groupes ethniques qui composaient l'empire Inca, les Quechuas prédominaient. Ils étendirent leur culture sur une grande partie de l'empire, ce qui explique la place du quechua à Cochabamba. La ville fut fondée durant la colonisation espagnole au . Elle connut en fait deux fondations : la première le par le capitaine Jerónimo de Osorio sous le nom de Villa de Oropesa ; la seconde le , par Sebastián Barba de Padilla sur l'ordre du vice-roi Francisco de Toledo. Durant la domination espagnole, le castillan devint la langue dominante en ville, alors que le quechua demeurait la principale langue utilisée dans les régions rurales, dans les bidonvilles urbains et dans le folklore. Cochabamba est donc considérée comme la « capitale quechua » de la Bolivie. Le nom de la ville provient du quechua Qocha Pampa, qu'on peut traduire par « marécage » (qocha signifie « étendue d'eau » et pampa « plaine »). C'était à l'origine le nom du quartier insalubre où vivait la population purement quechuaphone, par opposition à la ville hispanique elle-même, alors appelée « Oropesa ». La ville était un centre de production agricole qui fournissait la nourriture aux mineurs des autres villes, principalement Potosí. , Cochabamba tente de diversifier son économie. En 2000, Cochabamba a été le théâtre d'une guerre de l'eau à la suite de la privatisation de la gestion de l'eau qui avait généré un doublement des tarifs. En avril 2010, Cochabamba a accueilli la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique.