La règle d'or d'accroissement de la masse monétaire est une règle économique selon laquelle la banque centrale doit faire croître de manière faible et régulière la masse monétaire afin que cette dernière soit en adéquation avec la croissance économique. L'économiste monétariste Milton Friedman est considéré comme le père de cette règle d'or dont l'objet est de limiter les risques de dérapage inflationniste.
L'école monétariste s'intéresse, dans les années 1970, aux effets de la monnaie sur l'activité économique. Milton Friedman soutient que, pour qu'une économie bénéficie d'une croissance équilibrée, il est nécessaire que l'inflation ne vienne pas troubler les anticipations des agents économiques. Pour ce faire, la banque centrale doit ancrer leurs anticipations, c'est-à-dire ne jamais chercher à les surprendre, mais au contraire tout annoncer clairement. En d'autres termes, elle ne doit pas faire soudainement baisser ou augmenter la masse monétaire, mais plutôt accompagner sa croissance lentement et régulièrement, parallèlement à la croissance économique.
Friedman en vient ainsi à préconiser que la banque centrale fixe publiquement un objectif de croissance de la masse monétaire. Il s'agit d'une politique de ciblage monétaire, où la banque centrale utilise comme principal indicateur de l'inflation le montant de la masse monétaire. Cette préconisation est sous-tendue par le postulat monétariste selon laquelle l'inflation est toujours un phénomène monétaire. Afin que l'inflation reste stable, la croissance de la masse monétaire doit être fixée sur le taux de croissance de long terme de l'économie. Ainsi, tout dérapage inflationniste est rendu impossible. En continuant d'appliquer la même politique monétaire, les banques centrales ne tomberaient pas dans l'erreur de l'incohérence temporelle.
Christian de Boissieu considère que la règle d'or est . La banque centrale qui applique la règle d'or, en effet, ne prend pas en compte l'évolution de la conjoncture économique, et ne peut par conséquent pas y répondre adéquatement.
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In macroeconomics, discretionary policy is an economic policy based on the ad hoc judgment of policymakers as opposed to policy set by predetermined rules. For instance, a central banker could make decisions on interest rates on a case-by-case basis instead of allowing a set rule, such as Friedman's k-percent rule, an inflation target following the Taylor rule, or a nominal income target to determine interest rates or the money supply. In practice, most policy actions are discretionary in nature.
Le ciblage d'inflation est une politique économique par laquelle une banque centrale rend public un objectif d'inflation de moyen terme et met en œuvre ses outils pour l'atteindre. Le ciblage d'inflation a succédé au ciblage de la masse monétaire, qui s'était révélé inefficace. Le ciblage d'inflation est utilisé depuis plusieurs décennies, à la suite de la publication d'études mettant en lumière le rôle bénéfique de la stabilité monétaire, qui exige que l'inflation probable soit connue d'avance par les agents économiques.
Le monétarisme est une école de pensée économique dont la thèse centrale est que la monnaie et la politique monétaire ne peuvent avoir aucun effet positif sur la croissance économique (neutralité monétaire), et que les banques centrales ne doivent pas intervenir sur les marchés. Soutenant la thèse de l'autorégulation, le monétarisme rejette les interventions de l'État dans l'économie. Fondée par l'économiste Milton Friedman au milieu du XXe siècle, elle a joui d'une grande influence auprès des décideurs publics dans les années 1970 et 1980 avant de tomber en désuétude.
This paper analyzes the relationship between inflation, output and government size by reexamining the time inconsistency of optimal monetary and fiscal policies in a general equilibrium model with staggered timing structure for the acquisition of nominal m ...