Résumé
La théorie des intelligences multiples suggère qu'il existe plusieurs types d'intelligence chez l'enfant et chez l'adulte. Cette théorie fut proposée pour la première fois par Howard Gardner en 1983, et enrichie en 1993. Elle est utilisée dans de nombreux établissements scolaires afin de développer l'estime de soi des élèves, leur apprendre à apprendre, les aider à réfléchir à leur parcours scolaire. Sur le plan scientifique, la théorie des intelligences multiples de Howard Gardner fait l'objet de très nombreuses critiques, car sa théorie n'est pas validée par les recherches expérimentales sur l'intelligence humaine. En 1983, Howard Gardner publie le livre Frames of Mind : the Theory of Multiple Intelligence, où il critique l'emploi des tests d'intelligence dans le cadre de l'orientation scolaire des enfants. Il y défend l'idée que l'intelligence des enfants en échec scolaire aux États-Unis est comprise différemment. Selon lui, les tests d'intelligence ne mesureraient pas plusieurs types d'intelligences qui ont également un impact sur la vie de l'enfant. Il décrit sept types d'intelligence. En 1993, il complète sa théorie et parle d'un huitième type d'intelligence (naturaliste). Une traduction française de ce livre a été publiée en 1997 sous le titre Les formes de l'intelligence (Odile Jacob). Il y présente huit types d'intelligence. Gardner définit l'intelligence comme (une capacité ou un ensemble d'aptitudes qui permet à une personne de résoudre des problèmes ou de concevoir un produit qui sont importants dans un certain contexte culturel). L'intelligence linguistique est définie par Gardner comme la . Elle est appliquée en écriture, en édition et en traduction en particulier. Elle concerne l'entrée (input) des stimuli linguistiques (écouter ou lire), et la production (output) de langage (parler, écrire). L'intelligence linguistique est aussi la capacité à comprendre comment le langage affecte les émotions dans le cas des rhétoriciens, écrivains et poètes, par exemple.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Publications associées (20)
Concepts associés (9)
Intelligence émotionnelle
vignette|Les émotions sociales ont souvent lieux dans le cadre familial comme illustré sur cette image L'intelligence émotionnelle (IE) fait référence à la capacité d'une personne à percevoir, comprendre, gérer et exprimer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, afin de résoudre les problèmes et réguler les comportements liés aux émotions. Bien que le terme soit apparu pour la première fois en 1964, il a gagné en popularité dans le best-seller L'Intelligence émotionnelle, écrit par le journaliste scientifique Daniel Goleman en 1995.
Intelligence humaine
vignette|Femmes passant un test d'intelligence générale (Allemagne, 1931). L'intelligence humaine est caractérisée par plusieurs aptitudes, surtout cognitives, qui permettent à l'individu humain d'apprendre, de former des concepts, de comprendre, d'appliquer la logique et la raison. Elle comprend la capacité à reconnaître des tendances, comprendre les idées, planifier, résoudre des problèmes, prendre des décisions, conserver des informations, et utiliser la langue pour communiquer.
Facteur g
Le facteur g (diminutif de « facteur général », general factor en anglais et également connu sous le nom d'intelligence générale, capacité mentale générale ou facteur d'intelligence générale), est un concept développé dans le cadre des recherches en psychométrie sur les habiletés cognitives. C’est une variable qui caractérise les corrélations positives que la recherche empirique a trouvées de façon constante entre les tests d’aptitudes mentales, quel que soit le contenu des tests. .
Afficher plus