La superfamille des langues austriques est une construction théorique de la linguistique regroupant des langues d'Asie du Sud-Est, du Pacifique et du sous-continent indien. Cette super-famille rassemble les familles austronésienne (Asie du Sud-Est insulaire, Océanie et Madagascar) et austroasiatique (Asie du Sud-Est continentale, est de l'Inde et Bangladesh). L'hypothèse d'une relation génétique entre les deux familles n'est pas acceptée par tous les linguistes.
L'idée d'une super-famille austrique fut émise pour la première fois en 1906 par le missionnaire allemand Wilhelm Schmidt. Schmidt avança des arguments phonologiques, morphologiques et lexicaux pour démontrer l'existence de cette super-famille, mais les éléments lexicaux furent rejetés par la communauté des linguistes. L'hypothèse austrique n'est donc généralement pas acceptée.
En 1942, le linguiste Paul K. Benedict proposa une super-famille qui incluait non seulement les langues austronésiennes et austroasiatiques, mais aussi les langues tai-kadai et hmong-mien (ou miao-yao). Cette hypothèse est presque universellement rejetée aujourd'hui.
Certains linguistes pensent que des similitudes morphologiques récemment découvertes entre les langues nicobar (qui sont de la famille des langues môn-khmer, donc austroasiatiques) et l'austronésien démontrent une relation génétique entre l'austronésien et l'austroasiatique. Or, l'hypothèse de contacts est plus plausible : des locuteurs de langues austroasiatiques peuplaient la péninsule malaise (aujourd'hui austronésienne) : il reste un substrat austroasiatique (cf. Diffloth, noms de petits animaux comme le crabe) et au niveau génétique, présence de O2a-PK4, représentative de l'expansion austroasiatique.
Laurent Sagart propose une famille STAN (sinotibéto-austronésienne) regroupant sino-tibétain et austronésien. L'austronésien de Sagart correspond aux langues formosiennes et extra-formosiennes (austronésien + taï-kadai). S'appuyant sur une hypothèse antérieure de Stanley Starosta, il relie STAN et Austroasiatique dans une famille "est-asienne" (east-asian).
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On appelle Austronésiens les membres des populations parlant des langues austronésiennes. Un usage plus ancien est celui de malayo-polynésiens, mais aujourd’hui, l’expression « langues malayo-polynésiennes » ne désigne plus que l'une des branches de la famille austronésienne, quoique de loin la plus nombreuse ( sur un total de austronésiennes). Certains chercheurs utilisent, comme équivalent de malayo-polynésien, le terme de « nusantarien » (de nusantara, ancien mot javanais signifiant « îles de l’extérieur », qui désignait à l'origine les îles de l’archipel indonésien autres que Java).
L'Asie de l'Est (ou Asie orientale) est une région d'Asie, comprenant : la Chine, la Corée (Corée du Nord et Corée du Sud), le Japon, la Mongolie (parfois rattachée à l'Asie centrale), Taïwan, éventuellement le Viêt Nam et Singapour, pour des raisons culturelles (ces pays sont plus généralement rattachés à l'Asie du Sud-Est pour leur position géographique), l'Extrême-Orient russe peut aussi être rattaché à cette région. Elle est couramment associée à la notion d'Extrême-Orient.
La superfamille des langues austriques est une construction théorique de la linguistique regroupant des langues d'Asie du Sud-Est, du Pacifique et du sous-continent indien. Cette super-famille rassemble les familles austronésienne (Asie du Sud-Est insulaire, Océanie et Madagascar) et austroasiatique (Asie du Sud-Est continentale, est de l'Inde et Bangladesh). L'hypothèse d'une relation génétique entre les deux familles n'est pas acceptée par tous les linguistes.