vignette|Un Tupolev Tu-95 au décollage.
La Tsar Bomba (en Царь-бомба), ou (en РДС-202) ou encore « » (en изделие 602), est une bombe à hydrogène conçue par l’industrie nucléaire de l'Union soviétique, qui explose le .
Atteignant , elle est l'arme de destruction massive la plus énergétique jamais utilisée. Elle est larguée à environ d'altitude à environ au-dessus du de l'archipel de la Nouvelle-Zemble dans l'Arctique russe, alors soviétique. Elle est emportée par un bombardier Tupolev Tu-95 modifié, rendu étanche, débarrassé d'une partie de ses réservoirs, recouvert d'une peinture blanche réfléchissante pour limiter l'effet des rayonnements provoqués par la bombe et pourvu d’une ouverture ventrale pour pouvoir transporter la bombe partiellement à l’extérieur, du fait de sa taille. L'appareil est piloté par Andreï Dournovtsev. Cette explosion met fin à une interruption de deux années d'essais nucléaires atmosphériques et représente l'apogée de la course aux armements nucléaires qui, avec la crise des missiles de Cuba, aboutit à la « Détente ».
Le développement d'une bombe à hydrogène dotée d'une telle énergie par les Soviétiques prend source dans l'avancée américaine dans ce domaine, Castle Bravo, plus puissante bombe américaine conçue, ayant explosé en 1954.
La Tsar Bomba était une conçue à l'origine comme une bombe à trois étages, dite « FFF » (fission-fusion-fission), mais fut finalement réduite en une bombe de type fission-fusion. D’une énergie d’environ , elle est à ce jour la bombe la plus énergétique à avoir explosé.
Elle fut conçue à l’Institut panrusse de recherche scientifique en physique expérimentale par une équipe de physiciens comprenant notamment Andreï Sakharov. Elle avait une masse de 27 tonnes, une longueur de huit mètres et un diamètre de deux mètres. L'engin fut réalisé afin de servir de base à des bombes de (soit de tonnes de TNT, selon le souhait de Nikita Khrouchtchev qui déclarait déjà, dans ses discours, que l’URSS disposait d’une telle bombe).
vignette|Comparaison des rayons de la boule de feu de quelques armes nucléaires.
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vignette|droite|redresse=1.2|Le champignon de Baker, deuxième essai nucléaire sur l'atoll Bikini aux Îles Marshall, par les États-Unis le (opération Crossroads). Un essai nucléaire désigne l'explosion d'une bombe nucléaire à des fins expérimentales. Les essais permettent de valider des modèles de fonctionnement, leurs effets et peuvent également prouver à la communauté internationale que l'on dispose de l'arme nucléaire.
La bombe à neutrons, également appelée bombe N ou bombe à rayonnement renforcé, est une arme nucléaire de puissance explosive réduite, soit une arme nucléaire tactique, conçue pour libérer une grande partie de son énergie sous forme d’émissions neutroniques. Le rayonnement neutronique de ce type d'arme thermonucléaire inflige des dégâts aux tissus organiques et aux composants électroniques, tout en ayant des retombées radioactives minimes.
vignette|Explosion de Ivy Mike, la première bombe H testée, le . La bombe H (aussi appelée bombe à hydrogène, bombe à fusion ou bombe thermonucléaire) est une bombe nucléaire dont l'énergie principale provient de la fusion de noyaux légers. Plus puissante et plus complexe qu'une bombe à fission nucléaire, dite « bombe A », une bombe H est divisée en deux étages : le fonctionnement du premier étage est celui d'une bombe atomique à fission « classique » au plutonium ; le deuxième étage est constitué des combustibles de fusion, les isotopes de l'hydrogène que sont le deutérium et le tritium ; c'est son fonctionnement qui constitue l'explosion thermonucléaire proprement dite.
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Déplacez-vous dans l'histoire de la conquête de l'espace, explorant les programmes spatiaux soviétiques et américains, la race de la Lune et les programmes des stations spatiales soviétiques et russes.
Firn air and ice have been sampled and analyzed for trace gases (CO2, N2O, CH4, and CO) and isotopes (14C, 13C, and 18O of CO2; 3H of ice) at 3 m intervals from the surface to the depth of closure at 60 m on the Devon Island Ice Cap, a low-elevation perman ...