thumb|Seuil de mesure du débit d'un cours d'eau dans le parc de Yellowstone (États-Unis).
Le débit d'un cours d'eau est le volume d'eau liquide traversant une section transversale de l'écoulement, par unité de temps. Il comprend tout ce qui est transporté avec cette eau, comme les matières solides en suspension (exemples : le sable, les sédiments), les produits chimiques dissous (exemples : le calcaire, les sels dont les nitrates, sulfates, chlorures et phosphates), des éléments biologiques (exemple : les diatomées).
Sans autre précision il s'agit du débit instantané, mais il peut aussi s'agir du module inter-annuel.
Dans le domaine de l'hydraulique et de l'hydrologie, le mot « débit » est utilisé au moins depuis le début du avec les notions de vitesse d'écoulement et de géométrie transversale.
Inséré dans le cycle de l'eau et après ruissellement, le débit instantané d'un cours d'eau en un lieu particulier dépend directement d'une part des caractéristiques du bassin versant au-dessus de ce lieu, comme sa superficie, sa pente moyenne, son temps de concentration (présence de barrage), ses types de couverture (végétale, agricole, urbaine), de sa géologie (perméabilité des couches de terrain, présence de nappes / aquifère, circulation d'eau souterraine, etc.), d'autre part de la météorologie récente et passée (précipitations / pluviométrie, évapotranspiration) en intensité et en durée, et enfin des usages de l'eau (prélèvements d'eau domestique, agricole / irrigation, industrielle) dans ce bassin versant.
En hydraulique fluviale, l'hydrogramme indique comment le débit instantané varie dans le temps après une précipitation (pluie, orage, cyclone tropical, etc.) à un point donné d'un cours d'eau. Le flux d'eau monte alors plus ou moins rapidement jusqu'à un débit de pointe (pic de crue correspondant au niveau d’eau maximal atteint), puis descend relativement lentement. L'estimation de ce débit de pointe est déterminante pour l'étude des inondations.