La planification en France, gérée par le commissariat général du Plan, voit le jour en 1946 à l'initiative de Jean Monnet. Elle se poursuivra pendant près d'un demi-siècle selon des modalités différentes.
L'idée d'une planification en France n'est pas apparue dans l'immédiat après-Seconde Guerre mondiale : elle fut portée par différents mouvements politiques durant l'entre-deux-guerres, et fut à l'origine de la scission entre la SFIO et le PSdF en 1933, inspirée par le planisme du chef du Parti ouvrier belge Henri de Man. Une minorité favorable au planisme demeure cependant au sein de la SFIO : le groupe Révolution constructive.
En 1934, un projet de plan réunit des hommes politiques et des syndicalistes d'horizons politiques divers, de gauche comme de droite. Certains historiens estiment ainsi que les années 1930 ont vu la multiplication des projets de plans, sans cependant aucune application au niveau de l'État.
Le régime de Vichy a mis en place les premiers instruments de planification de l'économie par l'État en France, parallèlement aux réflexions identiques menées par le comité général d'étude du Conseil national de la Résistance à partir de 1942-1943 ainsi que par le Comité français de libération nationale à Alger en 1944. Le régime de Vichy crée la délégation générale à l'Équipement national (DGEN) (loi du ) et décide du principe d'un plan (loi du ). La DGEN présente en en un document de 600 pages un plan de 10 ans visant la reconstruction et un rattrapage industriel et technologique et une urbanisation contrôlée. Ce plan ne prévoit pas de nationalisation, le rôle de l’État étant de stimuler, orienter et financer l'investissement privé, mais non de le remplacer.
Les réalisations issues du plan de Vichy furent limitées. Concernant les grands travaux : mises en valeur de la Sologne et de la Crau, prémices du pont de Tancarville, tunnel de la Croix-Rousse à Lyon, plusieurs chantiers de barrages hydro-électriques.
Au total, seule la "tranche de démarrage" sur deux ans du plan fut lancée mais elle sera reprise par le gouvernement De Gaulle à l'automne 1944.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Software agents are widely used to control physical, economic and financial processes. The course presents practical methods for implementing software agents and multi-agent systems, supported by prog
The course looks at how the disciplines of architecture, urban design and planning could reposition themselves to accelerate implementation of the broader transitions we are facing in terms of health
The course looks at how the disciplines of architecture, urban design and planning could reposition themselves to accelerate implementation of the broader transitions we are facing in terms of health
La planification en France, gérée par le commissariat général du Plan, voit le jour en 1946 à l'initiative de Jean Monnet. Elle se poursuivra pendant près d'un demi-siècle selon des modalités différentes. L'idée d'une planification en France n'est pas apparue dans l'immédiat après-Seconde Guerre mondiale : elle fut portée par différents mouvements politiques durant l'entre-deux-guerres, et fut à l'origine de la scission entre la SFIO et le PSdF en 1933, inspirée par le planisme du chef du Parti ouvrier belge Henri de Man.
Le dirigisme est une doctrine économique définie par un interventionnisme important de l'État dans le système économique afin de réguler l'activité des marchés. Le dirigisme peut accepter l'utilité économique de ces marchés, mais considère importante une intervention régulière dans le but de les soumettre à une volonté politique. Le dirigisme est une manifestation de l'étatisme, qui traduit une méfiance à l'égard des mécanismes de marché, dont l'utilité économique est néanmoins acceptée.
vignette|Un billet d'un tchervonets de 1922. La nouvelle politique économique (NEP) (en Новая экономическая политика – Novaïa ekonomitcheskaïa politika) est une politique économique mise en œuvre en Russie bolchévique à partir de 1921, qui introduit une libéralisation économique. La NEP a été instaurée pour redynamiser le pays qui, en 1921, sortait de la Première Guerre mondiale, d'une révolution, d'une guerre civile et faisait face à la famine.
Couvre la planification avec des adversaires, des algorithmes de recherche heuristique et des stratégies pour les jeux avec le hasard, en soulignant l'importance des agents délibératifs.