thumb|Exemple de numérotation d'une maison en Allemagne : ici, le bâtiment porte le numéro 5.
La numérotation ou le numérotage des immeubles est un système permettant d'assigner un nombre unique à chaque bâtiment d'une voie urbaine ou urbanisée (rue, avenue, etc.), ou d'un quartier, afin de faciliter sa localisation.
Les systèmes utilisés diffèrent suivant les endroits, parfois à l'intérieur d'un même pays voire d'une même ville. Ces systèmes se généralisent dans les pays occidentaux à partir du , les gens se guidant auparavant dans les villes grâce aux enseignes. Dans des régions peu peuplées, il peut arriver qu'il n'existe aucun numérotage.
« Numérotation » et « numérotage » sont couramment utilisés comme synonymes mais le premier terme indique le résultat de l'action du second que l'on trouve régulièrement dans les textes légaux.
thumb|left|Schéma d'une numérotation séquentielle standard, avec les numéros pairs d'un côté et les numéros impairs de l'autre.
vignette|upright|Un immeuble numéroté "0bis" dans la numérotation séquentielle à Metz, quartier Outre-Seille.
Dans le numérotage séquentiel, les immeubles sont numérotés de 2 en 2, depuis le début de la voie. Les numéros pairs (2, 4, 6, etc.) sont regroupés d'un côté de la voie et les numéros impairs de l'autre. La position à gauche ou à droite des numéros pairs ou impairs varie selon les pays, et même les villes. Ce numérotage convient aux zones déjà urbanisées, ou quand les distances entre immeubles sont insuffisantes pour que d'autres constructions s'y insèrent. Il est courant en Europe. Bien que l'habitude soit de numéroter à partir de 1 et 2, certaines rues sont dotées d'un numéro 0 : 0 rue Paul-Doumer à Aix-en-Provence, 0 rue de la Baue à Metz, 0 et 0Bis rue du Grand-Wad à Metz. Cette anomalie est corrigée si possible, prenant le numéro d'une rue perpendiculaire ou partageant le numéro 2 du domicile voisin.
Dans certains cas (quais ou anciens quais, places, impasses...), les numéros pairs et impairs peuvent se retrouver du même côté de la voie.