ÉlectroperceptionL'électroperception ou électrolocalisation est le sens avec lequel les monotrèmes ou les Chondrichthyens détectent leurs proies. L'ornithorynque peut localiser ses proies en partie grâce à la détection de leur champ électrique : il perçoit les vibrations de ses proies par des récepteurs de son bec. Sous l'eau, la vue et l'ouïe sont inhibées. L'animal se dirige donc au toucher et par l'électrolocalisation : il sait percevoir les différents champs électriques produits, par exemple, par la contraction musculaire de ses proies, et ainsi les repérer grâce à des récepteurs sensoriels, les électrorécepteurs.
TorpediniformesLes Torpediniformes, communément appelés torpilles, ou , sont un ordre de raies capables d’étourdir leurs proies grâce à des organes électriques. Selon FishBase, , et : Hypnidae Gill, 1862 (parfois placé parmi les Torpedinidae) Narcinidae Gill, 1862 Narkidae Fowler, 1934 (parfois placé parmi les Narcinidae) Torpedinidae Bonaparte, 1838 Fichier:Coffin ray (Hypnos monopterygius), Parsley Bay, Sydney.jpg|''[[Hypnos monopterygium]]'' Fichier:Bullseye Stingray - Day 267.jpg|''[[Diplobatis ommata]]'' Fichier:Fish4345 - Flickr - NOAA Photo Library.
Neuroéthologiethumb|right|L'écholocalisation chez les chauves-souris est un système modèle en neuroéthologie. La neuroéthologie (du grec νεῦρον - neuron, « nerf » et ἦθος - ethos, « mœurs ») est une approche évolutionnaire et comparative de l'étude du comportement animal et des mécanismes sous-jacents de contrôle par le système nerveux. Cette branche interdisciplinaire des neurosciences s'efforce de comprendre comment le système nerveux central traduit les stimuli biologiquement importants en comportements naturels.
PoissonLes poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies, pourvus de nageoires dont le corps est généralement couvert d'écailles. On les trouve abondamment aussi bien dans les eaux douces, saumâtres et de mers : on trouve des espèces depuis les sources de montagnes (omble de fontaine, goujon) jusqu'au plus profond des mers et océans (grandgousier, poisson-ogre). Leur répartition est toutefois très inégale : 50 % des poissons vivraient dans 17 % de la surface des océans (qui sont souvent aussi les plus surexploités).
Organe électriquethumb|Une torpille Certains poissons électriques, comme la torpille, sont dotés d'organes électriques qui leur permettent de produire des décharges électriques de forte intensité. Ces organes sont composés de cellules électriques (dites « électroplaques », ou « électrocyte ») qui sont des cellules musculaires modifiées, et de terminaisons de neurone électromoteur cholinergique. Quand un influx nerveux arrive au niveau des terminaisons cholinergiques, elles libèrent de l'acétylcholine qui va activer des récepteurs à la surface de la membrane des électrocytes au niveau de la plaque motrice.
ElectrophorusElectrophorus est un genre de poissons "électriques" d'eau douce rencontré dans le nord de l'Amérique du Sud, du bassin de l'Orénoque à celui de l'Amazone. E. electricus, communément appelée Anguille électrique, a longtemps été considérée comme la seule espèce du genre Electrophorus, jusqu'à ce qu'une étude publiée en 2019 révèle l'existence de deux autres espèces, E. voltai et E. varii, qui se différencient d'E. electricus par des caractères morphologiques, génétiques et écologiques.
Ligne latéraleLa ligne latérale est un organe mécanosensoriel présent chez les poissons ainsi que chez certains anoures. Elle jouerait un rôle plus important chez les poissons vivant dans l'obscurité, les eaux turbides ou chez les espèces cavernicoles (qui sont parfois aveugles ou du moins dont le sens de la vue a régressé). Le nombre des écailles présentes sur la ligne latérale est l'un des critères de reconnaissance d'espèce ou d'étude de certaines variations intraspécifiques. Les fonctions de cette ligne ont notamment été étudiées par P.