ArménienL'arménien est une langue qui constitue à elle seule une branche de la famille des langues indo-européennes, étant seule de cette famille à être plus agglutinante que flexionnelle. L'arménien classique (ou Grabar : en arménien Գրաբար, littéralement « langue écrite ») est attesté à partir du et véhicule une riche littérature théologique, historique, poétique, mystique et épique. Aujourd'hui coexistent l'arménien oriental, langue officielle de la république d'Arménie, parlée par les habitants de l'Arménie et par les communautés arméniennes d'Iran et de Russie, et l'arménien occidental, parlé par la diaspora arménienne.
ErevanErevan ou Yerevan (en arménien : Երեւան, Yerevan, ) est la plus grande des villes d’Arménie et sa capitale depuis 1918, la douzième depuis les origines de l’Arménie. La ville actuelle est en partie fondée sur l'ancienne cité urartéenne d'Erebouni. Elle est située dans l'ouest du pays, à l'extrémité orientale de la plaine de l'Ararat, au-dessus des gorges de la rivière Hrazdan.
KurdesLes Kurdes (kurde : Kurd, کورد) sont un peuple iranien de langue indo-européenne, et majoritairement de confession musulmane sunnite, qui compterait de personnes aujourd’hui vivant surtout en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie. Depuis un siècle, certains Kurdes luttent pour leur autodétermination, afin d'avoir leur propre patrie, le Kurdistan. Tous les États qui abritent une communauté non négligeable de Kurdes s’opposent activement à la création d’un État kurde et craignent de devoir abandonner une partie de leur territoire national.
Campagne du CaucaseLa campagne du Caucase est le théâtre d'opération du Caucase dans le cadre du front du Moyen-Orient durant la Première Guerre mondiale. Elle opposa l'Empire ottoman à l'Empire russe puis la République démocratique d'Azerbaïdjan, la République démocratique d'Arménie, la République de Caspienne centrale et le Royaume-Uni participèrent à ce conflit. La campagne du Caucase s'étendit du Caucase à l'Anatolie orientale jusqu'à Trabzon, Bitlis, Muş et Van. La flotte russe se déploya dans la région de la mer Noire contrôlée par l'Empire ottoman.
Génocide arménienLe génocide arménien (en arménien : Հայոց ցեղասպանություն, Hayots tseghaspanoutyoun ; en turc : Ermeni Soykırımı), ou plus précisément le génocide des Arméniens, est un génocide perpétré d'avril 1915 à juillet 1916, voire 1923, au cours duquel les deux tiers des Arméniens qui vivent alors sur le territoire actuel de la Turquie périssent du fait de déportations, famines et massacres de grande ampleur.
Bataille de SarıkamışLa bataille de Sarıkamış ou de Sarikamis ou de Sarikamish est un épisode de la campagne du Caucase, durant la Première Guerre mondiale. Elle opposa les troupes russes et ottomanes dans le nord-est de la Turquie actuelle, du au : les Ottomans, désireux de reprendre Kars, russe depuis 1877, y subirent une lourde défaite. Le 29 décembre 1914, le commandant russe, le général Illarion Ivanovitch Vorontsov-Dachkov, bloque l'avancée turque sur Kars, dans le Caucase, mais les combats se poursuivent.
GyumriGyumri ou Gumri (en arménien Գյումրի) est la capitale et la principale ville du marz de Shirak, dans le nord-ouest de l'Arménie. Avec habitants en 2008, elle est la deuxième ville de l'Arménie après la capitale Erevan. D'abord connu sous le nom de Kumaïri, le hameau, devenu « Gyumri », ne se développe vraiment qu'au . En 1837, la ville est rebaptisée Alexandropol sous l'Empire russe puis, en 1924, Léninakan pendant la période soviétique. Après l'indépendance de l'Arménie en 1991 elle retrouve son nom de Gyumri.
Bataille de TchaldiranLa bataille de Tchaldiran (ou Tchaldoran ou Çaldıran), dans la première des guerres ottomano-persanes, eut lieu le à Tchaldoran (province d'Azerbaïdjan occidental, Iran) et se termina par une victoire décisive de l’Empire ottoman sur les Séfévides. En conséquence, les Ottomans s'emparèrent de la moitié orientale de l’Anatolie. Le sultan ottoman Sélim , commandant son armée en personne, alignait des forces nettement plus nombreuses et mieux équipées, fortes de , tandis que les Iraniens étaient entre .
Reconnaissance politique du génocide arménien400px|vignette|La reconnaissance politique du génocide arménien dans le monde. vignette|Le Catholicos Karekin II et l'Archevêque Rowan Williams au monument du génocide arménien de Erevan. La question de la reconnaissance politique du génocide arménien, peu évoquée durant une grande partie du , a été ravivée d'abord par l'apparition du terrorisme arménien durant les années 1970 (notamment par le CJGA et l'ASALA), puis à l'occasion de l'ouverture de négociations entre l'Union européenne et la Turquie en vue d'une adhésion éventuelle de celle-ci.