Concept

Lumières écossaises

Résumé
vignette|250px|David Hume et Adam Smith sur le Scottish National Portrait Gallery. Les Lumières écossaises (en anglais : Scottish Enligtenment ; en scots : Scots Enlichtenment ; en gaélique écossais : Soillseachadh na h-Alba) étaient une période de l'histoire de l'Écosse allant du jusqu'au début du , caractérisée par un développement de réalisations intellectuelles et scientifiques. Le ferment a été permis en grande partie par les conditions économiques et politiques qui ont caractérisé l'Écosse au siècle des Lumières, à la suite de l'Union entre l'Angleterre et l'Écosse en 1707. Au , l'Écosse possédait un réseau d'écoles paroissiales dans les basses terres, ainsi que cinq universités. La culture des Lumières était basée sur des lectures attentives de nouveaux livres, et d'intenses discussions se sont déroulés quotidiennement dans des lieux de rassemblement intellectuels à Édimbourg, comme The Select Society et The Poker Club, ainsi que dans les anciennes universités écossaises (St Andrews, Glasgow, Édimbourg, King's College et Marischal College). Parmi les domaines qui progressaient rapidement figuraient la philosophie, l'économie politique, l'ingénierie, l'architecture, la médecine, la géologie, l'archéologie, la botanique, la zoologie, le droit, l'agriculture, la chimie et la sociologie. Parmi les penseurs et scientifiques écossais de l'époque figuraient Joseph Black, Robert Burns, William Cullen, Adam Ferguson, David Hume, Francis Hutcheson, James Hutton, John Playfair, Thomas Reid, Adam Smith et Dugald Stewart. Bien que partageant la vision humaniste des Lumières françaises de la même époque, les penseurs des Lumières écossaises demeuraient malgré tout très différents de leurs homologues français, en raison de leur conservatisme traditionaliste et de leur empirisme. Bien qu'étant de nature sceptiques, ils ne remettaient pas pour autant en cause l'ordre naturel et les institutions traditionnelles établies, étaient hostiles au rationalisme et au principe de la table rase, étaient partisans du droit naturel des Anciens et s'opposaient radicalement au droit positif ainsi qu'au positivisme juridique.
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