Le prescriptivisme universel (souvent simplement appelé prescriptivisme) est la théorie méta-éthique qui soutient que, plutôt que d'exprimer des propositions, les phrases morales fonctionnent de façon similaire à des impératifs universalisables — quiconque émet un jugement moral est engagé par le même jugement dans toute situation où surviennent les mêmes faits pertinents.
Le prescriptivisme constitue en ce sens une version universaliste du non-cognitivisme en méta-éthique, et il s'oppose à d'autres formes de non-cognitivisme telles que l'émotivisme, le quasi-réalisme, ainsi qu'à d'autres formes de cognitivisme telles que le réalisme moral et le subjectivisme moral.
Depuis que le concept a été introduit par le philosophe R. M. Hare dans son livre The Language of Morals paru en 1952, il a été comparé à l'émotivisme et à l'impératif catégorique de Kant.
Pour illustrer la position prescriptiviste, envisageons la phrase morale « Tuer est mal ». Selon le réalisme moral, une telle phrase affirme qu'il existe une certaine propriété objective de « fausseté » associée à l'acte de tuer. Selon l'émotivisme, une telle phrase exprime simplement une attitude du locuteur ; elle signifie simplement quelque chose comme « Non au meurtre !». Mais selon le prescriptivisme, l'affirmation « Tuer est mal » signifie quelque chose de plus que « Ne tue pas !» — ce qu'elle exprime n'est pas essentiellement une description ou une émotion, c'est un impératif. Un jugement de valeur peut certes avoir des significations et émotives, mais ces significations ne constituent pas le sens premier d'un tel jugement.
Hare n'exclut pas que des considérations utilitaires puissent entrer dans ce genre de formulation, mais il exclut que les jugements moraux puissent être déterminés comme tels par un principe d'utilité. Hare pense que l'ensemble de nos propositions éthiques doivent se conformer à la logique.
Peter Singer a exprimé des sympathies envers la position de Hare même s'il a depuis approuvé le point de vue objectiviste de Derek Parfit.
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Lexpressivisme est une théorie méta-éthique relative à la signification du langage moral. Selon l'expressivisme, les phrases qui emploient des termes moraux comme « Il est mal de torturer un être humain innocent » ne sont pas des descriptions ou des affirmations de faits. Les termes moraux tels que « mal », « bon » ou « juste » ne se réfèrent pas non plus à des propriétés réelles et immanentes. La fonction principale des phrases morales, selon l'expressivisme, n'est pas d'énoncer quelque fait que ce soit mais plutôt d'exprimer une attitude évaluative vis-à-vis d'un objet d'évaluation.
Cognitivism is the meta-ethical view that ethical sentences express propositions and can therefore be true or false (they are truth-apt), which noncognitivists deny. Cognitivism is so broad a thesis that it encompasses (among other views) moral realism (which claims that ethical sentences express propositions about mind-independent facts of the world), ethical subjectivism (which claims that ethical sentences express propositions about peoples' attitudes or opinions), and error theory (which claims that ethical sentences express propositions, but that they are all false, whatever their nature).
Le quasi-réalisme est une théorie méta-éthique comportant deux thèses : Les jugements moraux ne désignent pas des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Les jugements moraux projettent des attitudes émotionnelles comme si elles étaient des propriétés réelles d'actions ou de personnes. Le quasi-réalisme est une forme de non-cognitivisme et d'expressivisme. Il s'oppose à d'autres formes de non-cognitivisme (tels que l'émotivisme et le prescriptivisme universel) ainsi qu'aux diverses formes de (incluant le réalisme moral et le subjectivisme moral).
Couvre l'éthique et le droit de l'IA, en abordant les questions éthiques et juridiques pertinentes et en donnant des indications sur la réglementation de l'IA.
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