Glaciation huroniennevignette|Image illustrative de la glaciation huronienne. La glaciation huronienne est un épisode de l'histoire de la Terre qui a débuté il y a d'années et s'est terminé il y a d'années, durant les périodes du Sidérien et du Rhyacien de l'ère paléoprotérozoïque. C'est l'une des périodes glaciaires les plus sévères et plus longues de l'histoire géologique, similaire aux périodes Terre boule de neige s'étant produites durant l'ère Néoprotérozoïque. Les modèles estiment que les températures moyennes de surface au cours de cette période glaciaire se situaient vers .
Effondrement écologiqueL'effondrement écologique, ou « collapsus écologique », est un scénario de crise écologique majeure caractérisé par un effondrement brutal des écosystèmes, soit localement, à l'échelle d'une mer fermée, d'un fleuve, d'un lac, etc., soit à l'échelle de la biosphère, c'est-à-dire de la planète tout entière, et dépassant alors éventuellement les capacités de résilience écologique de la biosphère (à court, moyen ou long terme). Dans ce dernier scénario, la capacité de la biosphère à s'auto-entretenir est détruite pour un temps plus ou moins long, voire définitivement.
Extinction du CapitanienLextinction du Capitanien était un événement d'extinction qui a précédé l'extinction Permien-Trias et s'est produit il y a environ pendant une période de diminution de la richesse en espèces et d'augmentation des taux d'extinction à la fin du Permien moyen. Il est également connu sous le nom d'extinction de la fin du Guadalupien en raison de sa reconnaissance initiale entre les séries Guadalupien et du Lopingien ; cependant, une étude stratigraphique plus raffinée suggère que des pics d'extinction dans de nombreux groupes taxonomiques se sont produits au Guadalupien, dans la seconde moitié de l'âge Capitanien.
Trapps de Sibérievignette|redresse=1.8|L'étendue des trapps de Sibérie (carte en allemand) vignette|redresse=1.65|Carte montrant les grandes provinces magmatiques du globe Les trapps de Sibérie sont une série de formations géologiques qui couvrent une vaste province magmatique située en Sibérie centrale et occidentale. Ils ont été formés par une succession d'éruptions volcaniques massives, durant une période d'environ un million d'années, survenues il y a d'années.
HirnantienL'Hirnantien est le dernier étage géologique de l'Ordovicien supérieur, dans l'ère Paléozoïque. Il est précédé par le Katien et suivi par le Rhuddanien, premier étage du Silurien. L'Hirnantien s'étend de à . L'Hirnantien est nommé d'après la localité de Cwm Hirnant près de Bala au nord du Pays de Galles. Ce nom fut proposé en 1933 par John Bevis Beeston Bancroft. Il était auparavant considéré comme l'un des âges de l'Ashgillien, qui était alors le nom donné à la fin de l'Ordovicien.
RhétienLe Rhétien est le dernier étage stratigraphique du Trias. Il est situé entre (millions d'années) environ et . Il est précédé par le Norien (environ – environ ), deuxième étage du Trias supérieur et suivi par l'Hettangien ( - ), premier étage stratigraphique du Jurassique inférieur (Lias). Il a été pour la première fois défini en 1859 par le géologue allemand Carl Wilhelm von Gümbel. Celui-ci a toutefois laissé un doute sur l'origine du nom qui provient soit de la province romaine de Rhétie soit des Alpes rhétiques.
FamennienLe Famennien est, dans l'histoire de la Terre, l'étage chronostratigraphique le plus haut du Dévonien supérieur. Cet étage a une durée géochronologique s'étendant de - 372,2 millions à - 358,9 millions d'années. Le Famennien est précédé du Frasnien et est suivi du Tournaisien, l'étage le plus bas du Carbonifère. Le Famennien est dénommé d'après la région de Famenne en Belgique orientale. Étage et nom furent proposés par André Hubert Dumont en 1855 et furent ensuite introduits dans la littérature scientifique.
Michael BentonMichael James Benton (né le à Aberdeen, en Écosse) est un membre de la Royal Society of Edinburgh et professeur de paléontologie des vertébrés au département des sciences de la Terre de l'Université de Bristol. Son travail a porté principalement sur l'évolution des reptiles du Trias, mais il a également travaillé sur les événements à l'origine de l'extinction et des changements de faunes dans les gisements de fossiles. Son travail paraît dans le New Scientist.
Déclin des populations d'amphibiensthumb|250px|Le crapaud doré (Incilius periglenes), a été un des premiers indicateurs du déclin des populations d’amphibiens. Considéré dans les années 1980 comme abondant dans son habitat au Costa Rica, il a été observé pour la dernière fois en 1989. Les derniers chiffres de croissance de la population conformes à la normale datent de 1987. En 1988, seulement 8 mâles et 2 femelles ont été observés. En 1989, on n’a plus rencontré qu’un seul spécimen mâle, qui reste encore aujourd’hui le dernier individu observé.