Problème du malEn philosophie, plus spécifiquement en théologie, le problème du mal est la question de savoir comment concilier l'existence du mal et celle d'un Dieu omniscient, omnipotent et bon. On peut distinguer deux formes du problème du mal : le problème logique et le problème probant. Le problème logique ou a priori cherche à démontrer qu'il est logiquement impossible que Dieu et le mal coexistent. Ce problème part du principe que les théistes acceptent les propositions suivantes, soit que Dieu existe, que Dieu est omniscient, que Dieu est omnipotent, que Dieu est bon et que le mal existe.
SouffranceLa souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs. La souffrance peut être physique ou mentale, selon qu'elle se rattache principalement à un processus somatique ou psychique dans un organisme. La douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique.
Bien (philosophie)vignette|La Bonté (1839). Plâtre (Surmoulage) au musée François Rude de Dijon. Le Bien est, avec l'Un et le Vrai, l'un des trois transcendantaux de la Scolastique ; il est surtout de nos jours la valeur normative de la morale, avec comme opposé le Mal. La détermination de ce qui est bien ou mal, à distinguer de ce qui fait du bien, de ce qui fait mal, peut se faire dans le cadre des règles de civilité, de l'honneur, de l'utilité collective, de l'intérêt public, ou au contraire particulier.
Ange déchuUn ange déchu, dans les traditions chrétienne, juive est un ange exilé ou banni du Paradis en punition de sa désobéissance ou de sa rébellion contre Dieu. En islam on parle surtout de Jinn, des créatures ayant le libre arbitre comme les hommes .Le plus connu d'entre eux est Lucifer, plus tard assimilé à Satan, la principale référence aux anges déchus dans la Bible étant un passage du Livre d'Isaïe, 14:3-20, mais il s'agirait en réalité d'un passage décrivant la chute d'un roi de Babylone.
NéoplatonismeLe néoplatonisme est une doctrine philosophique, élaborée par des platoniciens de l'Antiquité tardive à la suite du médio-platonisme. Philon d'Alexandrie est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se développe à Rome à partir de 232 par Ammonios Saccas, maître de Plotin, et les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers représentants comme Damascios et Simplicios de Cilicie en 529, à la suite de la fermeture des écoles et lieux de culte païens par l'empereur Justinien.
IslamL’islam (en الإسلام ; Alʾislām, « la soumission ») est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu (تَوْحيد, tawhid) et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu (الله, Allah) révélée, au en Arabie, à Mahomet (محمّد, Muḥammad), proclamé par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l'islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels, souvent appelés les « piliers de l'islam ».
EnferL'Enfer, du latin , est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême , douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre. La définition de l'enfer et ses caractéristiques sont variables d'une religion à l'autre et sont parfois sujettes à différentes interprétations au sein d'une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l'enfer est avant tout un état d'esprit de l'individu soumis aux désirs et passions tandis que l'enfer (ou les enfers) désigne aussi simplement le séjour des morts ou d'une partie d'entre eux, pour d'autres.
Anthropologie de la religionL'anthropologie de la religion est le domaine de l'anthropologie qui étudie le fait religieux, c'est-à-dire non seulement les pratiques ou les rites mais aussi les corpus théologiques savants ou non (mythes, textes sacrés, doctrine) propres à chaque tradition religieuse. Edward Tylor, 1871 : C'est une croyance en des êtres spirituels. Avec Frazer, Tylor fait partie de l'« école » évolutionniste qui soutient le passage du fait religieux par trois stades : la magie, la religion, la science.
Natural evilNatural evil is evil for which "no non-divine agent can be held morally responsible for its occurrence" and is chiefly derived from the operation of the laws of nature. Others such as Christian theologians reject this definition and argue that natural evil is the indirect result of original sin just as moral evils are, although moral evil is "caused by human activity" directly. Some theologians even argue that natural evil is directly perpetrated by demonic agents.