Une entreprise low cost, ou à bas coûts ou encore à bas prix est un modèle d'entreprise caractérisé par une offre de produits manufacturés et de services réduite à l'essentiel, par une annonce de prix attractifs aux clients et par le maintien d'un niveau de marge élevé pour l'entreprise. Cela repose sur un marketing revendiquant une réduction de coût d'exploitation qui serait répercutée sur les prix. Des services annexes peuvent être proposés contre un supplément de tarif. Ce type d'offre implique une réduction de coût d'exploitation plus forte que dans d'autres entreprises, la simplification maximale des procédures d'entreprise (dits process en anglais) et une pression plus forte sur les personnels (salaires, productivité). La démarche du low cost est l'inverse de celle de la montée en gamme. Le low cost est notamment utilisé par les compagnies aériennes à bas prix mais aussi dans l'ameublement, la téléphonie mobile, l'habillement, l'assurance, l'industrie hôtelière, l'automobile, dans la communication d'entreprise média, hors média ou interne, ou dans les services à la personne, à destination des particuliers avec des coiffeurs, de l'alimentaire (hard-discount) mais aussi à destination des entreprises avec des prestations intellectuelles telles que des services linguistiques, communication La Commission d'enrichissement de la langue française recommande d'utiliser les expressions françaises « à coûts réduits » ou « à bas coûts » à la place de low cost. Elle précise cependant que lorsque des entreprises proposent des prix bas en réduisant uniquement leur marge ou commercialisent des produits bas de gamme, elles ne pratiquent pas une stratégie à coûts réduits. On peut alors parler d'un produit ou d'un service « premier prix », « à prix réduit », « à prix cassé », « à bas prix », « bon marché », « économique » ou « vendu à prix d'appel ». En France, le modèle à « bas prix » a débuté dans la distribution de produits courants: vêtements avec l'enseigne Tati (1948) ou l'alimentaire avec les épiceries discount de Michel-Édouard Leclerc (1949) qui annoncent les supermarchés classiques.