UrticaireL'urticaire (nom féminin, urticaria, dérivé de urtica, ortie) est une dermatose inflammatoire marquée par un œdème dermique (urticaire superficielle) ou dermo-hypodermique (urticaire profonde). La forme superficielle est la plus fréquente. Elle s'exprime par une éruption cutanée érythémateuse et papuleuse dont les lésions sont typiquement fugaces, migratrices et prurigineuses. Le diagnostic est clinique. L'urticaire est le plus souvent aigüe, la forme chronique étant définie par une évolution supérieure à six semaines.
Interleukine 15l'interleukine 15 est une interleukine intervenant dans la mémoire des lymphocytes CD8. Son gène est le IL15 situé sur le chromosome 4 humain. Cette interleukine est nécessaire pour le développement des cellules CD8 spécifiques d'un antigène, aussi en nombre qu'en fonction. Elle stimule la synthèse de glycane O par ces dernières, contribuant ainsi leur rassemblement dans les lieux d'inflammation. Avec l'interleukine 12 et les interferons alpha et bêta, elle favorise la prolifération des lymphocytes NK par l'intermédiaire de la voie du mTOR.
Trogocytosevignette| Reconstruction volumétrique à partir de coupes confocales d'une interface cellule Ramos-RAW. Des cellules Ramos (rouges) recouvertes de RTX-Al488 (vert) et marquées au PKH26 sont incubées avec des cellules RAW pendant 45 minutes à 37°C. Les cellules RAW sont marquées avec l'anti-CD11b-APC (cyan). La cellule RAW a largement trogocytosé à la fois RTX et PKH26. L'encart montre la zone en pointillé au-dessus de la cellule sans le canal PKH26, révélant la concentration de RTX-Al488 à l'interface cellule-cellule, autrement appauvrie par rapport au reste de la cellule Ramos.
Thyroïdite de HashimotoLa thyroïdite de Hashimoto ou thyroïdite chronique lymphocytaire est une thyroïdite chronique auto-immune particulièrement fréquente caractérisée notamment par la présence d'anticorps anti-thyroperoxydase et par une infiltration lymphoïde de la glande thyroïde. Généralement évoqué à l'examen clinique devant un goitre et une hypothyroïdie, le diagnostic de la maladie nécessite la réalisation d'examens complémentaires biologiques et morphologiques. Le traitement de la maladie fait généralement appel à une hormonothérapie substitutive.
Système immunitairevignette|Un lymphocyte, principale composante du système immunitaire adaptatif des vertébrés. Le système immunitaire d'un organisme est un système biologique complexe constitué d'un ensemble coordonné d'éléments de reconnaissance et de défense qui discrimine le soi du non-soi. Ce qui est reconnu comme non-soi est détruit. Il protège l'organisme des agents pathogènes : virus, bactéries, parasites, certaines particules ou molécules « étrangères » (dont certains poisons), mais est responsable du phénomène de rejet de greffe.
Immunoglobuline EL’immunoglobuline E (IgE) est une classe d'anticorps (isotype) présente uniquement chez les mammifères et qui a été découverte et caractérisée en 1966 par Teruko Ishizaka et par son mari Kimishige Ishizaka . Les immunoglobulines IgE sont associées aux maladies atopiques, notamment les rhinites allergiques, l'asthme et les dermatites atopiques, mais sont également impliquées dans les mécanismes de défense immunitaire face aux infections parasitaires.
Don d'organesLe don d'organes est le prélèvement d'organes et de tissus (on parle dans ce cas de don de tissus) d'un corps humain (appelé donneur) pour traiter des patients (appelés receveurs) dont les organes essentiels sont gravement atteints. Le prélèvement chirurgical peut s'effectuer sur des personnes mortes en état de mort cérébrale (don d'organes post mortem) ou sur des personnes vivantes (don d'organe de son vivant). Il s'agit de la première étape avant la réalisation d'une transplantation chez un receveur.
Ligand (biologie)300px|vignette|droite|Myoglobine en bleu lié à son ligand hème en orange. En biologie, un ligand (du latin ligandum, liant) est une molécule qui se lie de manière réversible à une macromolécule ciblée, protéine ou acide nucléique, jouant en général un rôle fonctionnel : stabilisation structurale, catalyse, modulation d'une activité enzymatique, transmission d'un signal. Ce terme, très utilisé pour l'étude de protéines, désigne les molécules qui interagissent avec la protéine de manière non-covalente et spécifique et qui jouent un rôle dans ses fonctions.
Protéine de fusionUne protéine de fusion est une protéine artificielle obtenue par la combinaison de différentes protéines, ou partie de protéines. Elle est obtenue à la suite de la création par recombinaison de l'ADN d'un gène comportant les cadres de lecture ouverts correspondant aux protéines ou parties de protéines désirées. Les protéines de fusion peuvent également être appelées protéines chimères. Une des applications les plus connues des protéines de fusion est la fusion d'une protéine d'intérêt à une protéine fluorescente.
Thérapie par immunoglobulinesvignette La thérapie par immunoglobulines, également appelée immunoglobuline humaine normale (NHIG), consiste à utiliser un mélange d'anticorps (immunoglobulines) pour traiter un certain nombre de problèmes de santé. Ces affections comprennent l'immunodéficience primaire, le purpura thrombocytopénique immunitaire, la polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique, la maladie de Kawasaki, certains cas de VIH/sida et de rougeole, le syndrome de Guillain-Barré et certaines autres infections lorsqu'une immunoglobuline plus spécifique n'est pas disponible.