Facteur de nécrose tumoraleLes facteurs de nécrose tumorale, ou TNF (de l'tumor necrosis factors), forment une superfamille de protéines dite superfamille des TNF, dont le membre type est le , également appelé cachectine, voire cachexine. Ce sont des protéines transmembranaires présentant un domaine homologue dit TNF. Le terme « facteur de nécrose tumorale » sans autre précision fait généralement référence au seul , importante cytokine impliquée dans l'inflammation systémique et dans la réaction de phase aiguë, qui sera développé dans cet article ; d'autres membres de la famille des TNF portent également d'autres noms, comme le , qui n'est autre que la .
Anticorps monoclonalLes anticorps monoclonaux sont des anticorps produits naturellement par une même lignée de lymphocytes B activés ou plasmocytes, reconnaissant le même épitope d'un antigène. Afin de pouvoir être utilisés comme thérapie, ils sont produits grâce à une cellule issue de la fusion entre un lymphocyte B et une cellule cancéreuse (myélome) appelée hybridome. Durant les années 1970, il était connu qu'un cancer (myélome) des cellules B produisait de grandes quantités d'anticorps identiques.
InfliximabL'infliximab est un anticorps monoclonal chimérique IgG1 (humain-murin) qui se fixe au facteur de nécrose tumorale alpha humain (, ou TNF-alpha), qu'il soit sous forme soluble ou membranaire et inhibe sa bioactivité. Il déclenche aussi une réponse cytotoxique vis-à-vis de cellules exprimant le TNF-alpha membranaire. C'est donc un traitement immunomodulateur. Il s'administre en perfusions intraveineuses de 2 heures, à intervalles rapprochés en début de traitement (2 semaines puis 4 semaines) puis tous les deux mois.
ImmunosuppresseurOn appelle immunosuppresseurs des médicaments utilisés dans le traitement immunosuppresseur pour inhiber ou prévenir l'activité du système immunitaire. On les utilise : pour prévenir le rejet de greffe d'organes et de transplantés (par exemple moelle osseuse, cœur, rein, foie, poumon) ; pour traiter les maladies auto-immunes ou les maladies susceptibles d'être d'origine auto-immune (par exemple lupus érythémateux disséminé, maladie de Crohn, myasthénie, polyarthrite rhumatoïde, rectocolite hémorragique, sclérose en plaques, spondylarthrite ankylosante).
TLR4Le Toll Like Receptor 4, ou TLR 4, parfois également nommé CD284 (Cluster de différenciation 284), est un récepteur membranaire, membre de la famille des récepteurs de type toll (TLR), qui appartient à la famille des récepteurs de reconnaissance de formes (PRR pour Pattern Recognition Receptor). Son poids moléculaire est d'environ 95 kDa et son gène est le TLR4 situé sur le chromosome 9 humain. Il est retrouvé sur les macrophages ainsi que sur certains adipocytes (pré-adipocytes et adipocytes matures) et sur certaines microglies du système nerveux central.
Apoptosevignette|381x381px|La desquamation de l'épiderme est due à la mort cellulaire des cellules de l'épiderme. Sur la photo, la desquamation est pathologique et liée à une scarlatine. L'apoptose (ou mort cellulaire programmée) est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal. C'est l'une des voies possibles de la mort cellulaire, qui est physiologique, génétiquement programmée, nécessaire au développement et à la survie des organismes multicellulaires.
Récepteur de type TollLes récepteurs de type Toll (en anglais Toll-like receptors, TLR) appartiennent à la famille des récepteurs de reconnaissance de motifs moléculaires . Les récepteurs de type Toll (TLR) jouent un rôle crucial dans le système immunitaire inné en reconnaissant les motifs moléculaires associés aux agents pathogènes dérivés de divers microbes. Les TLR signalent par le recrutement de molécules adaptatrices spécifiques, conduisant à l'activation des facteurs de transcription NF-κB et IRF, qui dictent l'issue des réponses immunitaires innées.
PsoriasisLe psoriasis est une maladie inflammatoire systémique et chronique à médiation immunitaire, affectant principalement la peau mais aussi d'autres organes (articulations, système cardiovasculaire, muqueuses, etc.). Des inflammations symétriques concernent le derme et l’épiderme, avec renouvellement excessif des cellules de la peau. Les origines multifactorielles de cette affection expliquent un aspect clinique polymorphe et une grande variété de localisation.
Biological therapy for inflammatory bowel diseaseBiological therapy, the use of medications called biopharmaceuticals or biologics that are tailored to specifically target an immune or genetic mediator of disease, plays a major role in the treatment of inflammatory bowel disease. Even for diseases of unknown cause, molecules that are involved in the disease process have been identified, and can be targeted for biological therapy. Many of these molecules, which are mainly cytokines, are directly involved in the immune system.
ParathormoneLa parathormone, aussi appelée hormone parathyroïdienne (ou PTH de l'anglais Parathyroid hormone, voire PTHi pour PTH intacte) est une hormone peptidique hypercalcémiante et hypophosphatémiante sécrétée par les glandes parathyroïdes. Son antagoniste est la calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde. La PTH est synthétisée par les cellules principales des parathyroïdes. C'est une protéine constituée de 84 acides aminés.