Marche aléatoireEn mathématiques, en économie et en physique théorique, une marche aléatoire est un modèle mathématique d'un système possédant une dynamique discrète composée d'une succession de pas aléatoires, ou effectués « au hasard ». On emploie également fréquemment les expressions marche au hasard, promenade aléatoire ou random walk en anglais. Ces pas aléatoires sont de plus totalement décorrélés les uns des autres ; cette dernière propriété, fondamentale, est appelée caractère markovien du processus, du nom du mathématicien Markov.
Marché obligataireLe marché obligataire est le marché sur lequel les entreprises ainsi que les États se financent, les investisseurs y déterminant les rendements obligataires. Le rôle historique des marchés obligataires était d'abaisser le coût de la dette royale, sans forcément y parvenir à leurs débuts. Henri II à Lyon a lancé en 1555, le premier marché obligataire, qui visait à offrir une liquidité au Grand Parti de Lyon, un emprunt de deux millions d'écus sur 11 ans, à intérêt de 16 %, « taux très supérieur aux précédents », de 12 % en moyenne.
Money market fundA money market fund (also called a money market mutual fund) is an open-ended mutual fund that invests in short-term debt securities such as US Treasury bills and commercial paper. Money market funds are managed with the goal of maintaining a highly stable asset value through liquid investments, while paying income to investors in the form of dividends. Although they are not insured against loss, actual losses have been quite rare in practice.
École néoclassiqueL'école néoclassique est une école de pensée économique dont la thèse centrale est que les marchés disposent de mécanismes autorégulateurs qui, en l'absence d'intervention extérieure, conduisent à l'optimum économique ; l'État n'a ainsi qu'un rôle très mineur à jouer dans le domaine économique. Fondée par les économistes marginalistes Léon Walras, William Stanley Jevons et Carl Menger à la fin du , elle a dominé la science économique jusqu'à l'avènement du keynésianisme amendé.
Marché des capitauxLes marchés des capitaux permettent la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Ils se subdivisent en trois compartiments : le marché financier, le marché monétaire et le marché obligataire. Les marchés des capitaux peuvent se définir comme les marchés où s'échangent des capitaux contre des titres. Malgré le décloisonnement des marchés, il reste utile de distinguer le marché monétaire, marché des capitaux de court terme et le marché financier, marché des capitaux de long terme.
Salaire d'efficiencevignette|Selon la notion de salaire d'efficience, la productivité dépend du salaire.|256x256px Le salaire d'efficience est un concept d'économie et une théorie selon laquelle le salaire versé aux salariés est parfois plus élevé que nécessaire car cela permet à l'employeur d'inciter le salarié à être plus productif. Il s'agit d'une théorie clef de l'économie du travail. Le salaire d'efficience est, selon la nouvelle économie keynésienne, une des raisons pour lesquelles les marchés ne peuvent s'ajuster automatiquement.
Concurrence pure et parfaiteLa concurrence pure et parfaite (CPP) ou, tout simplement, la concurrence parfaite, correspond à la théorie de la formation du prix élaborée au par les économistes néo-classiques. La concurrence pure et parfaite est censée permettre l’équilibre sur tous les marchés sous des conditions suffisantes très particulières. La concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes de structures de marché étudiés par les économistes néoclassiques, le second étant le cas de monopole.
Courbe des tauxUne courbe des taux (en anglais : Yield Curve) est, en finance, la représentation graphique de la fonction mathématique du taux d'intérêt effectif à un instant donné d'un zéro-coupon en fonction de sa maturité d'une même classe d'instruments fongibles exprimés dans une même devise, comme les swaps contre IBOR. Par extension, on l'emploie pour des instruments non fongibles mais néanmoins fortement comparables entre eux, comme les emprunts à taux fixe d'un même État.