MagnétohydrodynamiqueLa magnétohydrodynamique (MHD) est une discipline scientifique qui décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant électrique en présence de champs électromagnétiques. Elle s'applique notamment aux plasmas, au noyau externe et même à l'eau de mer. C'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément dynamique des fluides, définie par les équations de Navier-Stokes) couplée à l'électromagnétisme (équations de Maxwell).
Générateur MHDUn générateur MHD (magnétohydrodynamique) est un convertisseur MHD, qui transforme l'énergie cinétique d'un fluide conducteur directement en électricité. Le principe de base est fondamentalement le même que pour n'importe quel générateur électrique. Les deux types de générateur utilisent tous deux un inducteur (électro-aimant) générant un champ magnétique dans un induit. Dans le cas d'un générateur conventionnel, cet induit est solide : c'est une bobine constituée d'un enroulement de fil métallique.
Tube de flux magnétiqueUn tube de flux magnétique caractérise une région de l'espace où règne un fort champ magnétique occupant un territoire approximativement tubulaire. Ce champ, à la surface de sa zone de répartition, est parallèle à cette surface. On en trouve généralement autour des grands corps célestes tels que les étoiles. Le Soleil possède de nombreux tubes de flux, avec des diamètres de l'ordre de 300 kilomètres pour la plupart. Un certain nombre de tubes de flux plus importants comportant des diamètres de l'ordre de kilomètres sont connus comme étant directement en rapport avec les taches solaires.
Théorème d'AlfvénEn magnétohydrodynamique, le théorème d'Alfvén établit que dans un fluide dont la conductivité électrique est infinie, les lignes de champ magnétique sont "gelées" à l'intérieur de ce fluide et qu'elles sont donc contraintes de se déplacer avec celui-ci. Le physicien Hannes Alfvén fit pour la première fois part de cette idée en 1942. Il est à noter que dans la plupart des milieux étudiés en astrophysique, aussi bien que dans les conditions d'étude des plasmas en laboratoire, du fait que la conductivité électrique n'est pas infinie, les lignes de champ magnétique ne sont pas idéalement piégées à l'intérieur des fluides.
Plasma stabilityThe stability of a plasma is an important consideration in the study of plasma physics. When a system containing a plasma is at equilibrium, it is possible for certain parts of the plasma to be disturbed by small perturbative forces acting on it. The stability of the system determines if the perturbations will grow, oscillate, or be damped out. In many cases, a plasma can be treated as a fluid and its stability analyzed with magnetohydrodynamics (MHD).
Stellar coronaA corona ( coronas or coronae) is the outermost layer of a star's atmosphere. It consists of plasma. The Sun's corona lies above the chromosphere and extends millions of kilometres into outer space. It is most easily seen during a total solar eclipse, but it is also observable with a coronagraph. Spectroscopic measurements indicate strong ionization in the corona and a plasma temperature in excess of 1 000 000 kelvins, much hotter than the surface of the Sun, known as the photosphere. Corona is, in turn, derived .
Accélérateur MHDUn accélérateur MHD (magnétohydrodynamique) est un convertisseur MHD qui met en mouvement un fluide conducteur, grâce à un champ électrique et un champ magnétique combinés. Le principe de base est le même que celui d'un moteur électrique. Tous deux possèdent un inducteur (électroaimant) générant un champ magnétique dans un induit. Dans le cas d'un moteur conventionnel, cet induit est solide : c'est une bobine constituée d'un enroulement de fil métallique.
Magnetic helicityIn plasma physics, magnetic helicity is a measure of the linkage, twist, and writhe of a magnetic field. In ideal magnetohydrodynamics, magnetic helicity is conserved. When a magnetic field contains magnetic helicity, it tends to form large-scale structures from small-scale ones. This process can be referred to as an inverse transfer in Fourier space. This second property makes magnetic helicity special: three-dimensional turbulent flows tend to "destroy" structure, in the sense that large-scale vortices break up into smaller and smaller ones (a process called "direct energy cascade", described by Lewis Fry Richardson and Andrey Nikolaevich Kolmogorov).
Éjection de masse coronale350px|vignette|droite|Éjection de masse coronale produite le 31 août 2012. Une éjection de masse coronale (en abrégé EMC ; en anglais coronal mass ejection, CME) est une bulle de plasma produite dans la couronne d'une étoile (par exemple la couronne solaire). Elle est souvent liée à une éruption solaire ou à l'apparition d'une protubérance solaire, mais ce n'est pas systématique. Les EMC sont des phénomènes à grande échelle : leur taille peut atteindre plusieurs dizaines de rayons solaires.
Shocks and discontinuities (magnetohydrodynamics)In magnetohydrodynamics (MHD), shocks and discontinuities are transition layers where properties of a plasma change from one equilibrium state to another. The relation between the plasma properties on both sides of a shock or a discontinuity can be obtained from the conservative form of the MHD equations, assuming conservation of mass, momentum, energy and of . The jump conditions across a time-independent MHD shock or discontinuity are referred as the Rankine–Hugoniot equations for MHD.