Chondrevignette| Coupe de la météorite de Grassland, révélant de nombreux chondres. Les bandes blanches et noires de la règle sont larges d'un millimètre. Les chondres sont des petites billes de silicates dispersées dans la matrice des météorites non différenciées (appelées pour cette raison chondrites). Le terme a été créé à partir du grec (« petit grain »). Le diamètre des chondres varie de quelques centaines de micromètres à quelques millimètres. Leur composition est variable.
ChondriteLes chondrites (prononcer « kondrite ») sont des météorites généralement pierreuses (moins de 35 % de métal) et contenant en général des chondres, dont les composants, à l'exception de ces chondres, n'ont pas subi de fusion. Cette catégorie renferme les météorites les plus primitives et est elle-même divisée en plusieurs sous-groupes, notamment les chondrites ordinaires, les chondrites carbonées et les chondrites à enstatite. Les chondres sont des billes sub-millimétriques majoritairement formées de silicates.
NébuleuseUne nébuleuse (du latin nebulosus, « flou », de nebula, « nuage ») est, en astronomie, un objet céleste composé de gaz raréfié, de plasma ou de poussières interstellaires. Avant les années 1920, le terme désignait tout objet du ciel d’aspect diffus. Étudiées par des astrophysiciens spécialisés dans l'étude du milieu interstellaire, les nébuleuses jouent un rôle clé dans la naissance des étoiles. vignette|Nébuleuse du Crabe, un rémanent de la supernova de l'an 1054.
AccrétionL’accrétion est, en astrophysique, en géologie, en médecine et en météorologie, la constitution et l'accroissement d'un corps, d'une structure ou d'un objet, par apport et/ou agglomération de matière, généralement en surface ou en périphérie de celui-ci. L'accrétion désigne la capture de matière par un astre sous l'effet de la gravitation. L'accrétion a lieu dans de nombreux contextes astrophysiques, lorsqu'un objet compact est situé dans un environnement de matière diffuse, notamment : les étoiles en formation ; les planètes en formation ; les novae ; les trous noirs, en particulier dans les noyaux actifs de galaxies.
Nébuleuse d'OrionLa nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42, Sh2-281, LBN 974, ou NGC 1976, est un nuage diffus qui brille en émission et en réflexion au cœur de la constellation du même nom. C'est la nébuleuse la plus intense visible à l'œil nu depuis l'hémisphère nord, de nuit et en l'absence de pollution lumineuse. Elle peut être facilement observée avec des jumelles. Sa structure occupe un pan de ciel de 66 × 60 minutes d'arc, quatre fois plus étendu que la pleine lune. Sa taille est d'environ 24 années-lumière.
Alliage de fer et de nickelvignette|Figures de Widmanstätten sur une section d'une météorite de fer. Ces figures sont dues à la séparation d'un alliage Fe-Ni (initialement homogène, à haute température) en deux alliages de richesses en nickel différentes (au cours d'un lent refroidissement). Collection de météorites du département de physique de l'université d'État polytechnique de Californie. Un alliage de fer et de nickel est un alliage métallique constitué principalement de fer et de nickel.
Maser astronomiqueLe maser astrophysique existe dans l'univers sous la forme occasionnelle d'une source spontanée d'un rayonnement à émission stimulée, détectable dans le spectromètre par la présence d'une raie spectrale, la fréquence dans la plupart des cas se situant dans la région des micro-ondes du spectre électromagnétique. Cette sorte d'émission peut se produire dans le contexte d'une comète, d'un nuage moléculaire, dans une atmosphère planétaire, stellaire, ou bien encore selon d'autres conditions au sein de l'espace interstellaire.
Nébuleuse planétairevignette|300px|right|À 650 al, la nébuleuse de l'Hélice, NGC 7293, est une des nébuleuses planétaires les plus proches de la Terre. vignette|300px|right|Cette même nébuleuse de l'Hélice vue en infrarouge par le télescope spatial Spitzer. Une nébuleuse planétaire est un corps céleste qui ressemble à un disque d'aspect nébuleux lorsqu'il est observé à basse résolution. En raison de cet aspect, semblable à celui des planètes, l'adjectif « planétaire » lui a été attaché, et il a été depuis maintenu pour conserver l'uniformité historique.
M16 (amas ouvert)M16 (NGC 6611) est un très jeune amas ouvert situé dans la queue de la constellation du Serpent, à proximité des constellations du Sagittaire et de l'Écu de Sobieski. M16 est entouré par la nébuleuse de l'Aigle dont la désignation est IC 4703. On désigne en certains endroits cette nébuleuse comme M16 et il règne une certaine confusion entre ces deux objets. L'amas M16 a été découvert par l'astronome suisse Jean Philippe Loys de Cheseaux en 1745 et on attribue la découverte de la nébuleuse à Charles Messier.
Formation et évolution du Système solairevignette|Disque protoplanétaire de HL Tauri (image réalisée par l'Atacama Large Millimeter Array). La formation et l'évolution du Système solaire, le système planétaire qui abrite la Terre, sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle a été développé au par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques comprenant l'astronomie, la physique, la géologie et la planétologie.