Immortalité biologiqueL’immortalité biologique est la capacité d'un organisme de conserver un taux de mortalité stable ou décroissant malgré sa senescence. De nombreuses espèces unicellulaires et multicellulaires obtiennent cette caractéristique au cours de leur existence. Un organisme biologiquement immortel reste sensible aux agents pathogènes, blessures ou autre qui sont susceptibles de le tuer. La méduse Turritopsis nutricula notamment, possède cette capacité. La définition d'immortalité biologique a été discutée à plusieurs reprises.
LongévitéLa longévité potentielle d'un être vivant est la durée de vie pour laquelle il est programmé en tant qu'espèce biologique. Certains records de longévité atteints par des individus ayant bénéficié d'une durée de vie exceptionnellement longue peuvent même dépasser cette évaluation. La longévité moyenne correspond à l'espérance de vie, notion très variable selon les populations et les générations concernées au sein d'une même espèce. Par exemple, la longévité potentielle d'un chat (Felis silvestris catus) est estimée à 20 ans.
Dilution isotopiqueLa technique d'analyse par dilution isotopique est une méthode quantitative de dosage d'éléments ou d'espèces dans un échantillon. Elle est applicable à tout élément ayant au moins deux isotopes, et utilisée lors d'analyses par spectrométrie de masse. Elle consiste, sous sa forme la plus simple, à ajouter à l'échantillon à analyser une quantité bien connue d'élément enrichi en l'isotope le plus rare de l'échantillon. Ce mélange « dilue » l'isotope du standard enrichi qui a été ajouté, d'où le nom de la méthode.
Complexe majeur d'histocompatibilitéLe complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) est, en immunologie, un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. On distingue les complexes majeurs d'histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l'être humain, on parle d'antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l'antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l'antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
Thrombocytethumb|300px|De gauche à droite : érythrocyte (globule rouge), thrombocyte activé (noter les spiculations) (plaquette), leucocyte (globule blanc), en microscopie électronique à balayage en fausse couleur. Un thrombocyte (du grec thrombôsis, dérivé du verbe thromboûn : faire coaguler et de kytos : enveloppe) ou plaquette sanguine est un élément figuré du sang, formé par fragmentation des mégacaryocytes, grandes cellules contenues dans la moelle osseuse. Les thrombocytes ne sont donc en fait pas des cellules complètes mais uniquement de petits fragments.
SénescenceEn biologie, la sénescence (du senex, « vieil homme » ou « grand âge ») est un processus physiologique qui entraîne une lente dégradation des fonctions de la cellule (notion spécifique de sénescence cellulaire) à l'origine du vieillissement des organismes. Par extension, les biologistes parlent de processus de sénescence des organes et des organismes. La relation entre la sénescence cellulaire et le vieillissement de l'organisme est encore mal comprise.
BiogerontologyBiogerontology is the sub-field of gerontology concerned with the biological aging process, its evolutionary origins, and potential means to intervene in the process. The term "biogerontology" was coined by S. Rattan, and came in regular use with the start of the journal BIOGERONTOLOGY in 2000. It involves interdisciplinary research on the causes, effects, and mechanisms of biological aging. Biogerontologist Leonard Hayflick has said that the natural average lifespan for a human is around 92 years and, if humans do not invent new approaches to treat aging, they will be stuck with this lifespan.
DeutériumLe deutérium, noté H ou D, est l'isotope de l'hydrogène dont le nombre de masse est égal à 2 : son noyau atomique, appelé deuton ou deutéron, compte et avec un spin 1+ pour une masse atomique de . Il est caractérisé par un excès de masse de et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de . Il s'agit d'un isotope stable découvert en 1931 par Harold Clayton Urey, chimiste à l'université Columbia ; cette découverte lui valut le prix Nobel de chimie en 1934. vignette|Tube à gaz au deutérium.
Chimie nucléaireLa chimie nucléaire est une sous-catégorie de la chimie traitant de la radioactivité, des radioéléments, des processus et des propriétés nucléaires. Elle peut être divisée en cinq sous-parties. C’est la chimie des éléments radioactifs (éléments chimiques dont tous les isotopes sont radioactifs) tels que les actinides, le technétium, le radium ou le radon, cette chimie étant associée à des équipements spéciaux (tels que les réacteurs nucléaires ou autres...) conçus pour exécuter des processus nucléaires.