Théorie de la préférence pour la liquiditéLa préférence pour la liquidité est un concept d'économie selon lequel les agents économiques préfèrent détenir leur richesse sous forme de liquidité plutôt que sous la forme d'actifs. Les individus auront donc tendance à conserver leurs épargnes préalables sous une forme plus immédiate ou liquide. Ce concept a été créé par le courant keynésien et s'oppose à l'école classique, qui soutenait que les agents économiques ne pouvaient vouloir la liquidité pour elle-même.
Marché monétaireLe marché monétaire désigne le marché informel où les institutions financières et les grandes entreprises (marché des billets de trésorerie) placent leurs avoirs ou empruntent à court terme (moins d'un ou deux ans). Les institutions financières recouvrent un grand nombre d'acteurs parmi lesquels les Trésors nationaux, les banques centrales, les banques commerciales, les gestionnaires de fonds, les assureurs, etc. Avec l'adoption des changes flottants, la monnaie est devenue une commodité comme les autres, un bien qui s’achète et se vend.
Prêteur en dernier ressortL'expression de prêteur en dernier ressort est utilisée dans le cadre du refinancement des banques. Lorsque celles-ci ne sont pas parvenues à se refinancer, soit auprès du marché monétaire, soit auprès d'autres banques, elles possèdent la possibilité de se refinancer auprès de la banque centrale. La banque centrale est alors qualifiée de banque prêteur en dernier ressort. Pour H. Thornton, la banque centrale exerce des responsabilités collectives, elle doit garantir la stabilité du système financier dans son ensemble et prévenir des vagues de faillites qui pourraient avoir des effets en chaîne sur d’autres banques.
Risque de créditLe risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou une partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur (généralement une banque). La maîtrise du risque de crédit est au cœur du métier du banquier car il détermine la rentabilité des opérations effectuées. Si l'établissement financier sous-évalue ce risque, le montant prêté et les intérêts dus ne seront pas perçus et viendront s'inscrire en perte.
Défaut de paiementLe défaut de paiement désigne le fait qu'une personne physique, une entreprise ou un pays ne soit pas en mesure d'honorer une partie ou la totalité de ses engagements envers un créancier. Le défaut de paiement de la part d'une entreprise peut entraîner la faillite de celle-ci. Le défaut de paiement peut aussi entraîner la déchéance du terme pour le débiteur dans un contrat comportant une clause de déchéance du terme.
Politique monétaireLa politique monétaire est la politique publique menée par l'autorité monétaire (en général, la banque centrale). Elle a souvent vocation à assurer la stabilité des prix, le plein-emploi ou encore la stabilité du taux de change. La politique monétaire exploite un certain nombre de canaux de transmission tels que le taux d'intérêt, le taux de change ou les valeurs boursières. Elle se distingue de la politique budgétaire. Ces deux politiques interagissent et forment ensemble le policy-mix.
Finance d'entrepriseLa finance d'entreprise ou gestion financière, est le champ de la finance relatif aux décisions financières des entreprises. Son objet essentiel est l’analyse et la « maximisation de la valeur de la firme pour ses actionnaires envisagée sur une longue période » . En termes plus précis, l'enjeu consiste à optimiser la valeur de la séquence des profits monétaires futurs (relativement à un horizon de référence) sous la contrainte de la limitation des risques courus.
Trappe à liquiditéLa trappe à liquidité, ou piège à liquidité (de l'anglais liquidity trap), est un phénomène économique au cours duquel, . Ce phénomène a été proposé par l'analyse keynésienne, dont le but est d'expliquer quand la banque centrale devient incapable de stimuler l'économie par la voie monétaire. Une trappe à liquidité a lieu lorsque les gens thésaurisent de la monnaie, souvent parce qu'ils s'attendent à de la déflation, une demande agrégée insuffisante, ou une guerre.
Défaut souverainUn 'défaut souverain' est le fait pour un gouvernement ou un État souverain de ne pas honorer ses remboursements de dette souveraine aux agents économiques qui détiennent des titres de dette. Le défaut souverain renvoie à l'incapacité pour un pouvoir public à rembourser la dette qu'il a contractée. Le défaut relève d'une décision politique ou d'un cas d'insolvabilité, et non d'illiquidité : il ne s'agit pas d'une incapacité pour le souverain à obtenir les liquidités nécessaires pour effectuer le paiement (illiquidité), mais bien de décider de ne pas rembourser ou de ne pas avoir les ressources nécessaires même à moyen terme.
InvestissementSelon le vocabulaire de la comptabilité nationale, l’investissement (mesuré par la formation brute de capital fixe, en abrégé FBCF), peut être le fait de différents agents économiques : pour les entreprises : c'est la valeur des biens durables acquis pour être utilisés pendant au moins un an dans leur processus de production.