Amas de la ViergeL'amas de la Vierge est un grand amas de galaxies situé à une distance de . Il fut découvert par Charles Messier en 1781, qui cartographia un grand nombre de ses galaxies les plus importantes, notamment la galaxie géante M87. Cet amas est au centre du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local et a fortiori la Voie lactée. Il est situé dans la constellation de la Vierge et son diamètre angulaire est d'environ 8 degrés. Il comporte approximativement entre et , dont beaucoup sont visibles avec un petit télescope.
Rémanent de supernovaUn rémanent de supernova est la matière éjectée lors de l'explosion d'une étoile en supernova. Il existe deux voies possibles qui aboutissent à la création d'un rémanent : une étoile massive cessant de générer de l'énergie par l'intermédiaire de la fusion nucléaire dans son cœur, et finissant par s'effondrer sous l'effet de sa propre pesanteur. On parle de supernova à effondrement de cœur, au centre duquel se trouve un résidu compact (étoile à neutrons ou trou noir).
Sommet de la branche des géantes rougesEn astrophysique, le sommet de la branche des géantes rouges, généralement désigné dans la littérature par son équivalent anglophone Tip of the Red Giant Branch et abrégé TRGB, est une méthode d'évaluation des distances extragalactiques utilisant la luminosité infrarouge maximum des géantes rouges de population II. Il tire son nom du diagramme de Hertzsprung-Russell, représentant la luminosité des étoiles en fonction de leur indice de couleur, c'est-à-dire de leur température de surface, diagramme dans lequel les géantes rouges forment une branche latérale partant de la séquence principale en direction du bord supérieur droit du diagramme.
CosmochimieLa cosmochimie est une branche de la géochimie qui s’intéresse aux origines et à l’évolution des nucléides dans l'Univers et plus spécifiquement dans le Système solaire. Les spécialistes de cette discipline sont qualifiés de cosmochimistes. La cosmochimie se base sur l’application des techniques de chimie analytique, déjà employées en géochimie, à l’étude de météorites et de matériels extraterrestres échantillonnés sur la Lune (missions Apollo) ou plus récemment dans la queue d’une comète (mission Stardust).
M4 (amas globulaire)M4 (ou NGC 6121) est un amas globulaire situé dans la constellation du Scorpion à environ () du Soleil et à () du centre de la Voie lactée. À cette distance, c'est l'amas globulaire le plus rapproché du système solaire. Il a été découvert par l'astronome suisse Jean Philippe Loys de Cheseaux en 1746. La vitesse radiale héliocentrique de cet amas est égale à . L'amas est visible avec des jumelles ou une lunette sous la forme d'une tache floue. Un télescope de de diamètre permet d'y résoudre de nombreuses étoiles.
Nucléosynthèse explosiveLa nucléosynthèse explosive est la création de nouveaux éléments chimiques par une supernova, un collapsar ou une fusion d'étoiles à neutrons au cours de la fusion explosive de l'oxygène et du silicium. Parmi les éléments synthétisés, on trouve par exemple, le soufre, le chlore, l'argon, le sodium, le potassium, le scandium ainsi que des éléments du pic du fer : chrome, manganèse, fer, cobalt et nickel. Leur abondance augmente dans le milieu interstellaire environnant après leur éjection.
Processus pLe processus p est un ensemble de processus astrophysiques conduisant à la nucléosynthèse stellaire d'éléments chimiques par capture de protons (d'où la lettre p) pour donner des isotopes pauvres en neutrons typiquement situés entre le sélénium et le mercure . Ces nucléides sont appelés et leur origine n'est pas encore complètement comprise. Bien que le processus proposé initialement ne soit pas en mesure de produire tous ces noyaux, le terme a par la suite été parfois employé pour désigner n'importe quel processus de nucléosynthèse susceptible de produire de tels noyaux.
Carbone 12Le carbone 12, noté C, est l'isotope du carbone dont le nombre de masse est égal à 12 : son noyau atomique compte , avec un spin 0+ pour une masse atomique égale à . Il est caractérisé par un excès de masse valant et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de . Il constitue plus de 98,9 % du carbone du milieu naturel, le complément étant constitué de . Comme tous les isotopes du carbone, l'atome neutre possède 6 électrons.
Isotope fertileUn isotope fertile est un isotope qui peut produire un isotope fissile à la suite de la capture d'un neutron, directement, ou après une désintégration bêta. Les deux isotopes fertiles présents dans la nature, que l'on peut utiliser dans un réacteur nucléaire, sont le thorium 232 et l'uranium 238. L'isotope fertile le plus connu est l'isotope majoritaire de l'uranium, l'U238, qui représente 99.3% en masse de l'uranium naturel. Du fait de son mélange avec le nucléide fissile U235, ce nucléide a contribué dès les premiers réacteurs nucléaires à produire du plutonium.
Isotope fissileUn isotope fissile est un élément chimique dont le noyau atomique peut subir une fission nucléaire sous l'effet d'un bombardement par des neutrons thermiques ou rapides. Le seul isotope fissile naturel par des neutrons thermiques est l', les autres étant produits artificiellement. Le terme « fissible », à l'emploi moins répandu, renvoie à des isotopes susceptibles de fissionner uniquement sous l'effet d'un bombardement de neutrons rapides.