Érosion des solsvignette|redresse=1.7|Cartographie mondiale de la vulnérabilité des sols à l'érosion hydrique. Des taux d'érosion deux fois plus élevé que le taux de formation des sols (voire quarante fois dans les pays développés actuels dont l'agriculture productiviste se traduit par un labour ou un travail du sol intensif) explique l'espérance de vie des grandes civilisations antiques rythmés par la loi des cycles millénaires avec une phase d'expansion suivie d'une phase de déclin (en moyenne de 800 à , donnée compatible avec l'érosion complète des couches arables et fertiles par leur culture intensive reposant sur environ un mètre de terre végétale).
Évolution (biologie)En biologie, l’évolution est la transformation du monde vivant au cours du temps, qui se manifeste par des changements phénotypiques des organismes à travers les générations. Ces changements généralement graduels (mais pouvant être rapides ou lents) peuvent aboutir, à partir d’une seule espèce (dite « espèce-mère »), à la formation de nouvelles variétés périphériques devenant progressivement des « espèces-filles ». Inversement, la fusion de deux lignées par hybridation ou par symbiogenèse entre deux populations d'espèces différentes peuvent produire une troisième espèce nouvelle.
Contrôle des alluvionsdroite|vignette|250x250px| Barrière à sédiments installée sur un chantier de construction. Aux États-Unis, le contrôle des alluvions (en sediment control) sont une pratique ou un dispositif conçu pour maintenir un sol érodé sur un chantier de construction, afin qu'il ne se lave pas et n'occasionne pas de pollution de l'eau à un ruisseau, une rivière, un lac ou une mer à proximité. Le contrôle des alluvions va généralement de pair avec la lutte contre l'érosion, qui est conçu pour prévenir ou minimiser l'érosion et ainsi réduire le besoin de contrôles des alluvions.
Classement granulométriquevignette|250x250px| Sédiment constitué de grains bien triés (well sorted, à gauche) comparés à des grains mal triés (poorly sorted , à droite). Le classement granulométrique ou tri décrit la distribution de la grosseur des grains, ou granulométrie des sédiments, soit dans les dépôts non consolidés, soit dans les roches sédimentaires. Cela ne doit pas être confondu avec la taille des cristallites, qui se réfère à la taille individuelle d'un cristal dans un solide. La cristallite est la pierre angulaire d'un grain.
Armure (hydrologie)droite|vignette|250x250px| Armure de blocs de basalte. En hydrologie et géographie, l'armure est la présence étendue de roche(s) dure(s), de galets au fond du lit mineur d'un cours d'eau ou sur une plage (exemple : plage de galets). Un tel modelé en armure se produit le plus souvent naturellement. Dans le cas d'un torrent, on évoque très souvent un pavage.
Fluvial processesIn geography and geology, fluvial processes are associated with rivers and streams and the deposits and landforms created by them. When the stream or rivers are associated with glaciers, ice sheets, or ice caps, the term glaciofluvial or fluvioglacial is used. Fluvial processes include the motion of sediment and erosion or deposition on the river bed. The movement of water across the stream bed exerts a shear stress directly onto the bed.
Érosion (informatique)L'érosion est l'une des deux opérations fondamentales du traitement d'image morphologique. Soit A une image binaire, respectant les conventions usuelles suivantes : Les pixels ayant la valeur 0 sont considérés de couleur noire et représentent le fond. Les pixels ayant la valeur 1 sont considérés de couleur blanche et représentent le sujet de l'image. Soit B un élément structurant, respectant lui aussi ces conventions.
Érosion régressiveL'érosion régressive est un phénomène de dynamique fluviale ou hydraulique consistant en une érosion d'un substrat, d'un relief ou d'un ouvrage artificiel qui se propage de l'aval vers l'amont, c'est-à-dire dans le sens inverse de l'écoulement de l'eau. Ce phénomène peut être naturel ou provoqué par une perturbation anthropique. Il est en principe inexistant sur une rivière dont la pente est égale ou inférieure à la pente d'équilibre, qui s'établit en fonction des caractéristiques hydrologiques de ce cours d'eau, du substrat et des matériaux transportés de l'amont ; l'érosion étant alors comblée par le transit de matériaux apportés par l'eau à partir de l'amont.
Bioturbationvignette|redresse=1.7|Schéma présentant la diversité des espèces benthiques et notamment des organismes bioturbateurs (6) qui ont un impact sur le type et l'intensité du remaniement sédimentaire et de la . La bioturbation désigne le réarrangement physique du matériel pédologique et des sédiments, et le transfert d'éléments nutritifs ou chimiques de ces substrats, par le mouvement d'organismes vivants (dits bioturbateurs) au niveau du sol (pédoturbation) ou des fonds marins (bioturbation benthique).
Rupture de penteUne rupture de pente est la variation brutale, c'est-à-dire forte et rapide, de la valeur d'une pente en un lieu, sans changement de sens. Dans le sens de la descente, si c'est une forte augmentation, la rupture est dite convexe (cas le plus remarqué) ; si c'est une forte diminution, la rupture est dite concave. Le terme s'utilise par exemple en description d'un versant montagneux, pour la localisation d'un rapide ou d'une cascade sur un profil en long de torrent mais aussi pour un toit à double pente.