M87Messier 87 (aussi dénommée M87, NGC 4486, ou radiogalaxie Virgo A) est une galaxie elliptique supergéante. Elle a été découverte en 1779 par l'astronome allemand Johann Gottfried Koehler. Située à de la Terre, c'est la plus grande et la plus lumineuse des galaxies de l'amas de la Vierge. Contrairement aux galaxies spirales en forme de disque, M87 n'a pas de et a une forme elliptique. En son cœur, elle possède un trou noir supermassif qui constitue l'élément principal d'un noyau galactique actif, une forte source de rayonnement dans toutes les longueurs d'onde particulièrement de micro-ondes.
MétallicitéEn astrophysique, la métallicité d'un objet astronomique est la fraction de sa masse qui n'est pas constituée d'hydrogène ou d'hélium. La métallicité quantifie l'importance des processus nucléosynthétiques dans l'origine de la matière constituant l'objet considéré (étoile, milieu interstellaire, galaxie, quasar). L'indice de métallicité (souvent appelé simplement métallicité), [M/H] ou [Fe/H], véhicule sensiblement la même information sous une autre forme.
IllustrisIllustris est un projet de simulation numérique astrophysique géré par une équipe internationale de chercheurs. L'objectif est d'étudier les processus de formation des galaxies et de l'évolution de l'univers avec un modèle physique complet. Le modèle d'Illustris présente un morceau de l'univers sous la forme d'un cube dont chaque côté mesure 350 millions d'années-lumière. Il contient 41 416 galaxies, chacune très détaillée. Le modèle contient 12 milliards d'éléments visuels, à partir desquels des images peuvent être générées pour être comparées aux données réelles de l'univers.
Sursauteur XEn astronomie, un sursauteur X est une classe de binaires X qui manifeste des augmentations rapides et périodiques en luminosité (habituellement d'un facteur 10 ou supérieur) atteignant leur apogée dans la plage de rayons X du spectre électromagnétique. Ces systèmes astrophysiques sont composés d'objet compact en accrétion, typiquement une étoile à neutrons ou plus rarement un trou noir, et une étoile compagnon « donneuse » ; la masse de l'étoile donneuse permet de classer le système dans les binaires X à forte masse (au-dessus de 10 fois la masse solaire) ou à faible masse (inférieure à 1 masse solaire) — respectivement High-Mass X-ray Binary, HMXB ou Low-Mass X-ray Binary, LMXB.
Déficit en hormone de croissanceLe déficit en hormone de croissance est une condition médicale due à un manque d'hormone de croissance (GH). Généralement, le symptôme le plus notable est une petite taille. Chez les nouveau-nés, il peut y avoir un faible taux de sucre dans le sang ou un petit pénis. Chez les adultes, il peut y avoir une diminution de la masse musculaire, un taux de cholestérol élevé, ou une faible densité osseuse. Le GHD peut être présent à la naissance ou se développer plus tard dans la vie.
Cercle circonscritEn géométrie, un cercle circonscrit à un polygone est un cercle qui passe par tous les sommets du polygone. Le polygone est alors dit inscrit dans le cercle : on parle de polygone inscriptible ou parfois de polygone cyclique. Les sommets sont alors cocycliques, c'est-à-dire situés sur un même cercle. Si le polygone n'est pas aplati, ce cercle est unique et son centre est le point de concours des médiatrices des côtés. Un polygone n'a pas nécessairement de cercle circonscrit, mais les triangles, les rectangles et les polygones réguliers sont tous inscriptibles.
Angle inscrit dans un demi-cercleLe théorème de géométrie qui affirme que l'angle inscrit dans un demi-cercle est droit, est appelé Théorème de Thalès en Allemagne (Satz des Thales) à partir de la toute fin du , puis dans plusieurs pays, mais assez rarement en France où, à partir à peu près de la même époque, le « théorème de Thalès » désigne un théorème tout autre, sur la proportionnalité des segments découpés sur deux droites sécantes par des droites parallèles.
Point médianLe point médian, ou point milieu, est un signe typographique « · » semblable au point mais placé au-dessus de la ligne de base. Les usages les plus anciens remontent à l’épigraphie : il a servi, dans nombre d'écritures antiques, à séparer les mots. En latin et en grec, son utilisation, bien que fréquente, n’a jamais été systématique, et on a le plus souvent cantonné ce point séparateur de mots aux inscriptions en capitales. Voici un exemple : el (en grec : « lave tes péchés non seulement le visage », palindrome que l’on peut rencontrer sur des fonts baptismaux).
SymédianeEn géométrie, les symédianes d'un triangle désignent des droites particulières de cette figure : ce sont les droites symétriques des médianes par rapport aux bissectrices. La symédiane en un sommet A d'un triangle est l'isogonale de la médiane par rapport aux côtés de l'angle A. Si est la longueur de la médiane issue de A, alors la longueur de la symédiane issue de A est donnée par la formule Émile Lemoine a démontré en 1873 que les trois symédianes d'un triangle d'un plan affine euclidien sont concourantes; il les appelle « médiane antiparallèle », le terme de « symédiane » sera introduit par Maurice d'Ocagne en 1880.