BELLE (expérience)L’expérience Belle est une expérience de physique des particules menée par la "Collaboration" BELLE, une équipe temporaire internationale de 400 physiciens et ingénieurs, pour la recherche des effets de la violation de symétrie CP, et conduite à l’Organisation de Recherche de l’Accélérateur des hautes Énergies (K2K), à Tsukuba, Préfecture d'Ibaraki, au Japon. Le détecteur Belle est précisément positionné au point de collision de l'accélérateur , un collisionneur à énergie asymétrique électron-antiélectron.
Baryon LambdaEn physique des particules, les baryons Lambda, notés par la lettre grecque (majuscule), sont des baryons instables constitués de trois quarks : un quark up, un quark down et, soit un quark bottom (c'est alors un baryon 0b), soit un quark charmé (baryon +c), soit un quark étrange (baryon 0, également appelé hypéron ). Le premier baryon Lambda découvert fut le 0 en 1947. Sa durée de vie, quoique très courte, était plus longue que prévu : 10-10 secondes (on s'attendait à une durée de vie mille fois plus courte).
LuminositéEn astronomie, la luminosité est la quantité totale d'énergie émise par unité de temps (le flux énergétique), par une étoile, une galaxie, ou n'importe quel autre objet céleste. Elle s'exprime en pratique en luminosité solaire ( = ). Le flux lumineux, qui mesure plus particulièrement l'émission en lumière visible, peut également s'exprimer sur une échelle logarithmique par la magnitude absolue. En astronomie, elle représente la quantité totale d'énergie rayonnée (dans le domaine de l'électromagnétisme) par unité de temps par un astre.
HypéronLes hypérons sont des particules de type baryon, composés d'au moins un quark étrange. Ce sont tous des hadrons fermioniques ayant une masse plus ou moins importante. Ils sont donc instables, et se désintègrent en mésons (particules composées de paires quark/anti-quark) et nucléons (particules d’isospin , qui sont composées de trois quarks de génération, dont au moins un quark up et un quark down). Le terme « hypéron » a été inventé par Louis Leprince-Ringuet en 1953, pour désigner les particules plus lourdes qu'un nucléon.
Quark charméLe quark charmé (ou quark de charme, traduit de l'anglais charm quark), souvent abrégé en quark c, est l'une des six saveurs connues de quarks (des particules élémentaires de la physique des particules). vignette|redresse=1.4|Diagramme de désintégration des quarks. Comme tous les quarks, le quark charmé est un fermion. Il s’agit d’un quark de possédant une charge électrique de et une masse d'environ (un peu plus élevée que celle du proton). L’antiparticule du quark charmé est l’antiquark charmé, de charge électrique .
Pentaquarkvignette|Schéma d'un pentaquark générique : quatre quarks et un antiquark (en jaune). Un pentaquark est une particule subatomique composée de cinq quarks qui a été prévue par les théoriciens en 1997. La recherche des pentaquarks (et des tétraquarks) est devenue un sujet d’étude à part entière en physique expérimentale, et plusieurs pentaquarks ont été produits au LHC, de type cqqq. L'existence des pentaquarks fut prédite initialement par Maxim Polyakov, et Victor Petrov de l' en 1997 ; mais leur théorie fut accueillie avec scepticisme.
ATLAS (détecteur)thumb|Le détecteur ATLAS vers la fin février 2006 ATLAS (acronyme de A Toroidal LHC ApparatuS : - dispositif instrumental toroïdal pour le LHC - qui utilise un électro-aimant toroïdal où le champ magnétique se referme sur lui-même dans l'air, sans l'aide d'un retour de fer) est l'une des du collisionneur LHC au CERN. Il s'agit d'un détecteur de particules semblable à CMS, mais de plus grande taille et de conception différente. Il a pour tâche de détecter le boson de Higgs, des particules supersymétriques (SUSY).
Rapport de branchementEn physique des particules et en physique nucléaire, le rapport de branchement (ou rapport d'embranchement) désigne la probabilité de voir un nucléide emprunter un mode de désintégration radioactive donné parmi tous les modes de désintégration qu'il est susceptible de connaître. La somme des rapports de branchement de tous les modes de désintégration d'un nucléide est donc par définition égale à 1 (soit 100 %).
Magnitude absolueEn astronomie, la magnitude absolue indique la luminosité intrinsèque d'un objet céleste, au contraire de la magnitude apparente qui dépend de la distance à l'astre et de l'extinction dans la ligne de visée. Pour un objet situé à l'extérieur du Système solaire, elle est définie par la magnitude apparente qu'aurait cet astre s'il était placé à une distance de référence fixée à 10 parsecs (environ 32,6 années-lumière) en l'absence d'extinction interstellaire.
BarnLe barn (symbole b) est une unité d'aire employée spécialement en physique nucléaire et en physique des particules pour exprimer les sections efficaces. Cette unité se situe en dehors du Système international. Sa valeur est de soit ou . Cette unité est du même ordre de grandeur que la section géométrique du noyau d'un atome, le rayon du proton étant de . Cependant, les valeurs des sections efficaces diffèrent notablement de leurs valeurs géométriques et varient également de façon importante en fonction de la nature, de l'énergie du flux de particules et des interactions qu'elles subissent en traversant le matériau considéré.