Infection nosocomialeUne est une infection contractée dans un établissement de santé. Le terme « nosocomial » vient du grec ancien nosos (maladie) et de komein (soigner), qui forment le mot nosokomia, . Une infection est dite « nosocomiale » ou « hospitalière », si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe au moins après l'admission ou un délai supérieur à la période d'incubation. Ce délai permet de distinguer une infection d'acquisition communautaire d'une infection nosocomiale.
Organe artificielvignette|Le cœur artificiel JARVIK 7. Un organe artificiel est un organe ou un tissu fabriqué par l'homme qui est implanté ou intégré dans un être humain - en interface avec un tissu vivant - pour remplacer un organe naturel. La fonction remplacée n'est pas forcément vitale, mais c'est souvent le cas. Par exemple, les os et les articulations de remplacement, tels que ceux trouvés dans les prothèses totales de hanche, peuvent également être considérés comme des organes artificiels.
Résistance aux antibiotiquesLa résistance aux antibiotiques ou antibiorésistance est la capacité d'une bactérie à résister aux effets des antibiotiques. C'est l'une des formes de la pharmacorésistance, différente du phénomène de tolérance aux antibiotiques. upright=1.2|vignette|Tests de résistance aux antibiotiques : une souche de bactérie cultivée en boîte de Petri est exposée à des disques blancs contenant chacun un antibiotique différent.
Utilisation des antibiotiques en élevagevignette|Les antibiotiques permettent de neutraliser les bactéries présentes dans l'organisme tant chez les animaux que chez les êtres humains. Pour éviter l'antibiorésistance, il est donc important de respecter les règles d'utilisation. L'utilisation des antibiotiques en élevage a plusieurs finalités. Les antibiotiques sont utilisés en élevage d'abord pour traiter les animaux malades (usage thérapeutique ou curatif).
BactérieLe terme bactérie est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques et procaryotes présents dans tous les milieux. Le plus souvent unicellulaires, elles sont parfois pluricellulaires (généralement filamenteuses), la plupart des espèces bactériennes ne vivant pas individuellement en suspension, mais en communautés complexes adhérant à des surfaces au sein d'un gel muqueux (biofilm). vignette|200px|Coques à gauche, Spirillum au centre, bacille à droite.
Antibiotique à large spectrevignette|Image colorée au microscope électronique du staphylocoque doré résistant à la méthicilline (MRSA), une bactérie couramment ciblée par les antibiotiques à large spectre. Un antibiotique à large spectre est un antibiotique efficace contre un grand nombre de bactéries. Le spectre d'activité de l'antibiotique définit l’ensemble des germes sensibles à chaque famille d’antibiotiques, plus il est large, plus le nombre de bactéries sensibles à cet antibiotique est élevé, à l'inverse d'un antibiotique à spectre étroit qui aura une action sur un petit nombre de bactéries, plus ciblées.
Antibiotic sensitivity testingAntibiotic sensitivity testing or antibiotic susceptibility testing is the measurement of the susceptibility of bacteria to antibiotics. It is used because bacteria may have resistance to some antibiotics. Sensitivity testing results can allow a clinician to change the choice of antibiotics from empiric therapy, which is when an antibiotic is selected based on clinical suspicion about the site of an infection and common causative bacteria, to directed therapy, in which the choice of antibiotic is based on knowledge of the organism and its sensitivities.
Lymphocyte TLes lymphocytes T, ou cellules T, sont une catégorie de leucocytes qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire adaptative. « T » est l'abréviation de thymus, l'organe dans lequel leur développement s'achève. Ils sont responsables de l'immunité cellulaire : les cellules infectées par un virus par exemple, ou les cellules cancéreuses reconnues comme étrangères à l'organisme (c'est-à-dire distinctes des cellules que les lymphocytes T ont appris à tolérer lors de leur maturation) sont détruites par un mécanisme complexe.
PhagothérapieLa phagothérapie est l'utilisation de virus bactériophages (généralement appelés bactériophages ou simplement phages) lytiques afin de traiter certaines maladies infectieuses d’origine bactérienne. Le traitement bactériophagique a été largement utilisé dans le monde avant la découverte des antibiotiques. Si elle a été progressivement abandonnée par les pays occidentaux séduits par les avantages de l’antibiothérapie, la phagothérapie traditionnelle est toujours employée et développée dans les pays de l'ancienne Union soviétique.
QuinoloneLes quinolones et fluoroquinolones forment une large classe d'antibactériens de synthèse qui comprennent les dérivés de l'acide nalidixique découvert en 1962 et utilisé chez l'homme dès l'année suivante. Cette famille d'antibactériens a fait l'objet de recherches très importantes aboutissant au dépôt de plus de brevets. L'ajout de l'atome de fluor dans les années 1970 a permis d'augmenter fortement la pénétration des molécules quinolones dans les cellules (jusqu'à 200 fois plus) : ce fut la naissance des fluoroquinolones, puissants antibiotiques capables de lutter contre une grande variété de germes chez l'homme et l'animal.