Évènement de HeinrichLes évènements de Heinrich correspondent à des débâcles massives d'icebergs (et probablement aussi d'eau douce) dans l'océan Atlantique Nord qui ont eu lieu lors des glaciations quaternaires. Elles sont particulièrement bien documentées pour la dernière période glaciaire, correspondant approximativement au Pléistocène supérieur, entre environ avant le présent (AP). Ces débâcles sont dues à une instabilité des calottes polaires et des glaciers qui couvraient alors une partie des continents de l'hémisphère Nord, et tout particulièrement de la calotte laurentide qui recouvrait l'Amérique du Nord.
Extinction massiveUne extinction massive ou grande extinction, appelée aussi crise biologique ou crise écologique, est un événement relativement bref à l’échelle des temps géologiques (quelques millions d’années au maximum) au cours duquel au moins 50 % des genres et 10 % des familles d'espèces animales et végétales présentes sur la Terre et dans les océans disparaissent, de manière non sélective.
Histoire du Groenlandthumb|Localisation du Groenland. L'histoire du Groenland se divise en plusieurs phases très distinctes. Colonisé successivement ou parallèlement par divers peuples (Inuits, Scandinaves, etc.), le Groenland jouit d'une autonomie importante au sein du royaume du Danemark depuis 1979. La préhistoire du Groenland est une succession de vagues d'immigration en provenance des îles d'Amérique du Nord. Étant l'un des avant-postes les plus lointains de ces cultures, la vie de ces immigrants ne tenait souvent qu'à un fil et différents peuples se sont succédé au cours des siècles.
Lac glaciaireright|thumb|upright=1.2|Les lacs de Rila en Bulgarie sont des exemples types de lacs d'origine glaciaire. thumb|upright=1.2|Formation de lacs glaciaires lors du recul d'un glacier. Un lac glaciaire est un lac qui occupe un creux résultant de l'érosion par un glacier (il s'agit souvent d'un ombilic glaciaire). Il faut distinguer le lac glaciaire du lac proglaciaire qui est issu des eaux de fonte d'un glacier et du lac morainique qui se forme derrière une moraine frontale après retrait du glacier.
Chronologie isotopiquevignette|upright=1.7|Variations des températures et du volume des glaces durant les derniers cycles glaciaires et interglaciaires. Voir EPICA et Vostok La chronologie isotopique est fondée sur les variations des températures moyennes de la planète au cours du temps, déduites des proportions des isotopes O et O de l'oxygène (stades isotopiques de l'oxygène ou SIO) trouvées dans les carottages océaniques et glaciaires réalisés par les chercheurs.
Rebond post-glaciairevignette|300px|Modélisation de l'ajustement post-glacial quaternaire : les zones en rouge se soulèvent en raison de la fonte des calottes glaciaires. Les zones bleues s'affaissent à cause du remplissage des bassins océaniques consécutif à cette fonte. vignette|Les effets du rebond post-glaciaire à Stockholm. La carte indique l'accroissement des terres sur une période de 4000 ans. Le rebond post-glaciaire (également appelé ajustement isostatique, rebond isostasique ou glacio-isostasie) se définit comme le relèvement de masses terrestres consécutif à la déglaciation et plus précisément à la fonte des calottes glaciaires.
Péninsule AntarctiqueLa péninsule Antarctique est la région la plus au nord du continent Antarctique et, quasiment, la seule partie s'étendant au-delà du cercle polaire. La péninsule Antarctique se situe dans l'hémisphère occidental, plus ou moins dans la continuité de l'Amérique du Sud. Elle s'étend depuis une ligne reliant le cap Adams et un point situé au sud des îles Eklund au sud, jusqu'à la pointe de (63° 13' S) au nord. La péninsule est divisée en 2 « terres » limitées par la ligne reliant le cap Jeremy au cap Agassiz : la terre de Palmer, partie la plus proche du corps du continent et la terre de Graham.
Hydrate de méthanevignette|Stabilité des hydrates de méthane en fonction de la température. La zone de stabilité est à gauche de la courbe. Un hydrate de méthane (ou clathrate de méthane) est un clathrate, plus précisément un clathrate hydrate, un cristal organique nanoporeux formé de molécules d’eau et de méthane. On en trouve dans les sédiments des fonds marins, sur certains talus continentaux, ainsi que dans le pergélisol des régions polaires. La formation de ces hydrates constitue l'un des puits de carbone planétaires, mais ils sont très instables quand leur température dépasse un certain seuil.
Événement anoxique océaniqueUn événement anoxique océanique ou EAO (Oceanic Anoxic Event ou OAE en anglais) est un épisode de forte réduction de la concentration en dioxygène à très grande échelle dans les océans, enregistrés de façon récurrente dans les sédiments au cours de l’histoire géologique de la Terre. Littéralement dépourvu d’oxygène (dioxygène). Le concept d’événement anoxique océanique a été introduit pour la première fois par les géologues Seymour O. Schlanger et Hugh C. Jenkyns en 1976.
Méthane atmosphériquevignette|redresse=1.2|Augmentation annuelle de la moyenne mondiale du méthane atmosphérique depuis 2004. Le méthane atmosphérique désigne la quantité de méthane présent dans l'atmosphère terrestre. Sa concentration est intéressante car il s'agit de l'un des gaz à effet de serre les plus puissants et qu'elle est en hausse depuis plusieurs décennies. Le potentiel de réchauffement planétaire du méthane sur 20 ans est de 84, c'est-à-dire que sur une période de 20 ans, il piège 84 fois plus de chaleur par unité de masse que le dioxyde de carbone () et 105 fois plus si l'on tient compte des interactions avec les aérosols.