Galaxie spirale barréeUne galaxie spirale barrée est une galaxie spirale dont les bras spiraux n’émergent pas du centre de la galaxie, mais d’une bande d’étoiles traversant ce centre. Les bras spiraux semblent émerger des bouts de la barre de ces galaxies, tandis qu’elles paraissent émerger directement du noyau d’une galaxie spirale ordinaire. Edwin Hubble classifia ces types de galaxies spirales comme SB (« spirale barrée ») dans sa séquence de Hubble. Il les a répertoriées en trois sous-catégories, elles-mêmes basées sur la forme et la manière dont se disposent les bras de la spirale.
Galaxies des AntennesInfobox Objet astronomique | nom = Galaxies des Antennes | image = NGC 4038_39 PanS.jpg | légende = La galaxie des Antennes,NGC 4038 et NGC 4039. | découvreur = William Herschel | date découverte = | désignations = PGC 37967 ESO 572-47 MCG -3-31-14 UGCA 264 Arp 244 VV 245Caldwell 60 | type = Galaxie spirale | type de galaxie = SB(s)m pec SBm | constellation = Corbeau | redshift = 0,005417 ± 0,000017 | vitesse radiale = 1624 ± 5 | vitesse radiale notes = | ascension droite = 12/01/53.
Galaxie d'AndromèdeLa galaxie d'Andromède, également désignée M31 dans le Catalogue de Messier et NGC 224, est une galaxie spirale située à environ d'années-lumière du Soleil, dans la constellation d'Andromède. La galaxie d'Andromède (NGC 224) a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)b dans son atlas des galaxies.
Classification de VaucouleursEn astronomie, la classification de Vaucouleurs est basée sur des critères morphologiques des galaxies et fut développée en 1959 par Gérard de Vaucouleurs. En 1959, Gérard de Vaucouleurs révisa la classification morphologique de Hubble pour tenir compte des caractéristiques plus subtiles dans la structure des galaxies, notamment pour les galaxies spirales et lenticulaires. Il a remarqué que la classification à deux branches de Hubble, basée sur l'enroulement plus ou moins serré des bras (les lettres a, b et c) et sur la présence d'une barre (SB) ou son absence (S), ne décrit pas adéquatement toute la gamme des formes des galaxies observées.
Collision stellaireUne collision stellaire est la rencontre de deux étoiles en mouvement. La rencontre de ces deux corps forme généralement, sous l'effet de la gravité, un corps plus gros. Contrairement aux collisions galactiques, les collisions stellaires sont très rares, notamment en raison de la grande distance entre les étoiles. Bien que la collision entre deux étoiles soit un phénomène extrêmement peu probable, il semblerait que de telles collisions d’étoiles se produisent fréquemment dans les amas d'étoiles, particulièrement dans les amas globulaires.
Spectroscopie d’émission atomiquevignette|250x250px| Spectromètre d'émission atomique à plasma à couplage inductif La spectroscopie d'émission atomique (AES) est une méthode d'analyse chimique qui utilise l'intensité de la lumière émise par une flamme, un plasma, un arc ou une étincelle à une longueur d'onde particulière pour déterminer la quantité d'un élément dans un échantillon. La longueur d'onde de la raie spectrale atomique sur le spectre d'émission donne l'identité de l'élément tandis que l'intensité de la lumière émise est proportionnelle au nombre d'atomes de l'élément.
Fonction de masse initialeEn astronomie, la fonction initiale de masse (initial mass function, abrégée en IMF en anglais) est la relation qui décrit la distribution des masses des étoiles pour une population d'étoiles nouvellement formées. Elle fournit le nombre d'étoiles de masse par unité de masse. Elle peut être obtenue par la fonction de luminosité en utilisant la relation masse-luminosité. Pour les étoiles de masse supérieure à celle du Soleil (c'est-à-dire une masse solaire), on utilise généralement la formule donnée par Edwin Salpeter en 1955 et qui s'écrit : où est le nombre d'étoiles par unité de masse.
Dynamique stellaireLa dynamique stellaire est la branche de l'astrophysique qui décrit de manière statistique les mouvements des étoiles du fait de leur propre gravité. La différence principale avec la mécanique céleste est que toute étoile contribue plus ou moins au champ gravitationnel total, alors que la mécanique céleste privilégie les corps massifs et leurs effets sur les autres corps. La dynamique stellaire porte habituellement sur les propriétés statistiques globales de plusieurs orbites plutôt que sur les valeurs spécifiques des positions et des vitesses des orbites individuelles.
Galaxie lumineuse en infrarougeEn astronomie, une galaxie lumineuse en infrarouge (LIRG, pour l'anglais luminous infrared galaxy) est une galaxie émettant plus de la luminosité solaire L dans le domaine infrarouge (8-1000 microns) du spectre électromagnétique. Un système plus lumineux, émettant plus de dans l'infrarouge est appelé galaxie ultra-lumineuse en infrarouge (ULIRG, pour ultraluminous infrared galaxy). Un système encore plus lumineux, émettant plus de dans l'infrarouge lointain, est appelé galaxie hyper-lumineuse en infrarouge (HLIRG ou HyLIRG, pour hyperluminous infrared galaxy).
Galaxie irrégulièreUne galaxie irrégulière est une galaxie qui ne montre aucune structure régulière ou discernable et qui pour cette raison est classée à part dans la classification de Hubble des galaxies. La plupart des galaxies irrégulières sont des galaxies naines (elles contiennent de 10 millions à un milliard d'étoiles). Leur luminosité n'est pas affectée par leur forme irrégulière car elles sont souvent riches en jeunes étoiles brillantes, mais leur petite taille les rend difficiles à détecter, c'est pourquoi on ne détecte que celles plutôt proches de nous.