Lymphocyte TLes lymphocytes T, ou cellules T, sont une catégorie de leucocytes qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire adaptative. « T » est l'abréviation de thymus, l'organe dans lequel leur développement s'achève. Ils sont responsables de l'immunité cellulaire : les cellules infectées par un virus par exemple, ou les cellules cancéreuses reconnues comme étrangères à l'organisme (c'est-à-dire distinctes des cellules que les lymphocytes T ont appris à tolérer lors de leur maturation) sont détruites par un mécanisme complexe.
Cellule de DowneyIn immunology, reactive lymphocytes, variant lymphocytes, atypical lymphocytes, Downey cells or Türk cells are cytotoxic (CD8+) lymphocytes that become large as a result of antigen stimulation. Typically, they can be more than 30 μm in diameter with varying size and shape. == Discovery == It was originally described by W. Türk in 1907 in the peripheral blood of patients with infectious mononucleosis. Later in 1923 the features of the reactive lymphocytes were characterized in greater detail by Hal Downey and C.
GénomeLe génome (//), ou plus rarement génôme, est l'ensemble du matériel génétique d'une espèce codé dans son acide désoxyribonucléique (ADN), à l'exception de certains virus dont le génome est constitué d'acide ribonucléique (ARN). Il contient en particulier tous les gènes codant des protéines ou correspondant à des ARN structurés. Il se décompose donc en séquences codantes (transcrites en ARN messagers et traduites en protéines) et non codantes (non transcrites, ou transcrites en ARN, mais non traduites).
Taux de mutationEn génétique le taux de mutation désigne la quantité de changement de l'information génétique au cours du temps. réplication de l'ADN, le complexe d'enzymes chargé de sa copie, l'ADN polymérase, laisse passer un certain nombre d'erreurs. À une grande échelle de temps, l'information génétique évolue en fonction de ces changements. Notamment, l'information codant l'ADN polymérase elle-même évolue en conséquence, ce qui rend ce taux de mutation variable entre les espèces et sur plusieurs centaines de milliers d'années.
Hypermutation somatiqueL'hypermutation somatique est un phénomène retrouvé dans la génération de la diversité des immunoglobulines produites par les lymphocytes B. Contrairement à la recombinaison somatique (ou recombinaison VDJ) qui a lieu dans la moelle, le processus d'hypermutation somatique a lieu dans les organes lymphoïdes secondaires. Le lymphocyte B sort de la moelle osseuse sans avoir jamais vu l'épitope que reconnaît son anticorps de membrane (le BCR : B Cell Receptor) : la spécificité et l'affinité du BCR, et par suite de l'anticorps circulant produit, sont donc déterminés avant la rencontre.
Évolution (biologie)En biologie, l’évolution est la transformation du monde vivant au cours du temps, qui se manifeste par des changements phénotypiques des organismes à travers les générations. Ces changements généralement graduels (mais pouvant être rapides ou lents) peuvent aboutir, à partir d’une seule espèce (dite « espèce-mère »), à la formation de nouvelles variétés périphériques devenant progressivement des « espèces-filles ». Inversement, la fusion de deux lignées par hybridation ou par symbiogenèse entre deux populations d'espèces différentes peuvent produire une troisième espèce nouvelle.
HyperlymphocytoseUne hyperlymphocytose, également appelée simplement lymphocytose, est une anomalie de l'hémogramme, caractérisée par un nombre trop élevé de lymphocytes, supérieur à par mm3 chez le sujet adulte. Chez le nouveau-né et le jeune enfant, une lymphocytose jusqu'à lymphocytes par mm3 est physiologique, la formule leucocytaire se rapprochant des valeurs de l'adulte avec l'âge, pour devenir identique à l'adolescence. Si l’observation du frottis sanguin met en évidence des lymphocytes hyperbasophiles, le clinicien peut conclure à un syndrome mononucléosique.
Projet de séquençage de génomeLes projets de séquençage de génome sont des projets scientifiques qui ont pour but d'obtenir les séquences complètes des génomes de différents organismes: bactéries, plantes, champignons, animaux, et humain. Ce travail nécessite la séquence de l'ADN de chacun des chromosomes de l'espèce. Pour une bactérie, il n'y a qu'un chromosome à séquencer. Pour l'espèce humaine, qui possède 22 paires de chromosomes et 2 chromosomes sexuels (X et Y), il y a 24 chromosomes à séquencer. Le projet génome humain est abouti depuis 2003.
Cellule dendritiqueLes cellules dendritiques sont des cellules du système immunitaire présentes au niveau des muqueuses, et qui sont donc parmi les premières cellules exposées à l'environnement extérieur. Elles sont présentes dans l'épiderme (où elles sont appelées cellules de Langerhans), dans les poumons, et dans l'intestin. Elles résident dans les tissus à l’état immature, et ont une morphologie très variée, qui présentent dans certaines conditions, comme leur nom l'indique, des dendrites (des prolongements cytoplasmiques).
Théorie neutraliste de l'évolutionLa , aussi appelée « théorie de la mutation et de la dérive aléatoire », est une théorie de l'évolution moléculaire selon laquelle la plupart des mutations sont neutres et ont une influence négligeable sur la valeur sélective. Elle explique la diversité génétique par la dérive génétique principalement, et ne donne qu'un rôle ponctuel à la sélection naturelle, sans contester cependant la prépondérance de celle-ci du point de vue de l'évolution morphologique.