Jean-Yves Le BoudecJean-Yves Le Boudec is full professor at EPFL and fellow of the IEEE. He graduated from Ecole Normale Superieure de Saint-Cloud, Paris, where he obtained the Agregation in Mathematics in 1980 (rank 4) and received his doctorate in 1984 from the University of Rennes, France. From 1984 to 1987 he was with INSA/IRISA, Rennes. In 1987 he joined Bell Northern Research, Ottawa, Canada, as a member of scientific staff in the Network and Product Traffic Design Department. In 1988, he joined the IBM Zurich Research Laboratory where he was manager of the Customer Premises Network Department. In 1994 he joined EPFL as associate professor. His interests are in the performance and architecture of communication systems. In 1984, he developed analytical models of multiprocessor, multiple bus computers. In 1990 he invented the concept called "MAC emulation" which later became the ATM forum LAN emulation project, and developed the first ATM control point based on OSPF. He also launched public domain software for the interworking of ATM and TCP/IP under Linux. He proposed in 1998 the first solution to the failure propagation that arises from common infrastructures in the Internet. He contributed to network calculus, a recent set of developments that forms a foundation to many traffic control concepts in the internet. He earned the Infocom 2005 Best Paper award, with Milan Vojnovic, for elucidating the perfect simulation and stationarity of mobility models, the 2008 IEEE Communications Society William R. Bennett Prize in the Field of Communications Networking, with Bozidar Radunovic, for the analysis of max-min fairness and the 2009 ACM Sigmetrics Best Paper Award, with Augustin Chaintreau and Nikodin Ristanovic, for the mean field analysis of the age of information in gossiping protocols. He is or has been on the program committee or editorial board of many conferences and journals, including Sigcomm, Sigmetrics, Infocom, Performance Evaluation and ACM/IEEE Transactions on Networking. He co-authored the book "Network Calculus" (2001) with Patrick Thiran and is the author of the book "Performance Evaluation of Computer and Communication Systems" (2010).
Pierre-Yves GilliéronOriginaire de Mézières (Vaud), né en 1964, Pierre-Yves Gilliéron obtient un diplôme dingénieur en génie rural et géomètre à lEcole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1988.
De 1988 à 1990, il travaille au laboratoire de photogrammétrie de lEPFL où il participe à un projet de recherche en traitement dimage avec le partenaire industriel LEICA.
De 1991 à 1997, il est engagé par un bureau dingénieurs du Valais où il est actif dans le domaine de la géomatique. Responsable du secteur de la photogrammétrie, il dirige des mandats tant en Suisse quà létranger.
En 1997, il rejoint lEPFL et il est nommé chargé de cours pour le positionnement par satellite et la topographie. Parallèlement, Il collabore à la recherche et au développement au sein du laboratoire de Topométrie (TOPO) dans le domaine des systèmes de navigation appliqués aux transports.
Dès 2018, il occupe le poste d'adjoint à la direction de la section en sciences en ingénierie de l'environnement (SIE) de l'EPFL.
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Il a été membre du comité de lInstitut Suisse de Navigation (ION-CH), de la commission géodésique suisse (SCNAT/SGK), de commissions d'experts de la VSS, du comité its-ch et de diverses associations professionnelles (IGSO, geosuisse, SSPIT).
Marilyne AndersenMarilyne Andersen est professeure ordinaire en technologies durables de la construction et dirige le Laboratoire Performance Intégrée au Design (LIPID) qu'elle a fondé en automne 2010. Elle a été Doyenne de la Faculté de l'Environnement Naturel, Architectural et Construit (ENAC) de l'EPFL de 2013 à 2018 et est la Directrice Académique du Smart Living Lab à Fribourg. Elle co-dirige également le Student Kreativity and Innovation Laboratory (SKIL) à l'ENAC.Avant de rejoindre l'EPFL, elle était professeure assistante puis associée (tenure-track) dans le Building Technology Group du MIT, au sein du Département d'Architecture, où elle a fondé et dirigé le MIT Daylighting Lab depuis 2004. Elle a aussi été professeure invitée à la Singapore University of Technology and Design en 2019. Marilyne Andersen détient un Master ès sciences en physique et s'est spécialisée dans l'éclairage naturel durant sa thèse dans la physique du bâtiment à l'EPFL au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment (LESO) ainsi qu'en tant que chercheuse invitée au Building Technologies Department du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie. Ses recherches se situent à l'interface entre sciences, ingénierie et architecture avec une attention spécifique sur l'impact de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Avec un focus sur les questions de confort, de perception et de santé et leurs implications énergétiques, ces efforts de recherche visent à une intégration plus profonde de la performance lumineuse et du confort intérieur dans le processus de conception, grâce à de nouvelles synergies avec d'autres domaines scientifiques, comme la chronobiologie et les neurosciences ainsi que la psychophysique ou l'informatique et l'imagerie digitale. Elle s'appuie sur ces recherches pour les étendre à la pratique architecturale à travers la startup OCULIGHT dynamics qu'elle a co-fondée, et qui offre des services spécialisés en éclairage naturel avec un accent particulier sur les effets psycho-physiologiques de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Elle est l'auteure de plus de 200 articles référés publiés dans des revues scientifiques et lors de conférences internationales, ainsi que la lauréate de plusieurs bourses et prix dont: le Daylight Award for Research (2016), onze prix et distinctions pour ses publications (2009, 2011, 2012, 2015, 2018, 2019, 2021) dont le Taylor Technical Talent Award 2009 décerné par la Illuminating Engineering Society, le 3M Non-Tenured Faculty Award (2009), le Mitsui Career Development Professorship au MIT (2008) et le prix EPFL de la Fondation Chorafas en durabilité attribué pour sa thèse (2005). Ses travaux de recherche ou d'enseignement ont été soutenus par des organisations professionnelles, institutionnelles et industrielles tels que les Fonds National pour la Recherche Scientifique (en Suisse et aux USA), la fondation Velux, le programme Européen Horizon 2020, la Boston Society of Architects, la MIT Energy Initiative et InnoSuisse. Elle a été la directrice et responsable académique de l'équipe suisse et son projet NeighborHub, qui a gagné la compétition U.S. Solar Decathlon 2017 avec 8 podiums sur 10 épreuves. Elle est membre du Conseil de la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable et dirige son Comité Académique. Elle est également membre du conseil éditorial de la revue scientifique Building and Environment chez Elsevier ainsi que des revues LEUKOS (de la Illuminating Engineering Society) et Buildings and Cities chez Taylor et Francis. Elle est Experte pour le Conseil d'Innovation InnoSuisse ainsi que membre fondatrice et membre du Conseil de la Fondation Culture du Bâti (CUB). Elle est aussi membre fondatrice de la Daylight Academy et membre active de plusieurs comités de l'Illuminating Engineering Society (IES) et de la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE).
Claudia Rebeca Binder SignerNée à Montréal, Claudia R. Binder est d’origine canadienne, suisse et colombienne. Elle grandit entre la Suisse et la Colombie. Alumni de l’ETH de Zurich, elle y obtient un diplôme en biochimie et un doctorat en Sciences de l'environnement, de 1985 à 1996. Elle poursuit sa carrière avec un post doctorat à l'Université du Maryland, aux États-Unis, de 1996 à 1998, et travaille en qualité d’assistante-senior à l’ETH jusqu’en 2006, où elle se spécialise dans les systèmes humains-environnementaux. Elle est ensuite nommée Professeure assistante au Département de géographie de l'Université de Zurich, un poste qu’elle occupe jusqu’en 2009.
Elle obtient en 2009 le titre de Professeure ordinaire en Sciences systémiques à l’Université de Graz, en Autriche et rejoint en 2011 le Département de Géographie de l’Université de Munich, en Allemagne, en tant que Professeure ordinaire en relations humaines-environnementales. Elle intègre l’EPFL en mars 2016, où elle ouvre le Laboratoire de relations humaines-environnementales dans les systèmes urbains (HERUS), rattaché à la Chaire La Mobilière pour l’écologie urbaine et un mode de vie durable, au sein de la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC).
Ses recherches portent sur l'analyse, la modélisation et l'évaluation de la transition des systèmes urbains vers la durabilité. Elle examine en particulier comment nous pouvons mieux comprendre la dynamique du métabolisme urbain, ce qui caractérise une ville durable et ce qui anime et entrave les processus de transformation. Elle explore ces sujets en combinant les domaines des sciences sociales, des sciences naturelles et de la science des données. Ses recherches portent sur l'alimentation, l'énergie, les modes de vie et les transports durables dans les systèmes urbains.
En Suisse, Binder a été nommé membre du Conseil de la recherche, Division des programmes du Fonds national suisse (FNS) en 2016 et fait partie du Comité directeur du Programme national de recherche 71 du FNS, "Gestion de la consommation d'énergie" et du Swiss Competence Centers for Energy Research (SCCER). Elle est également membre du comité directeur sur Sustainability Research des Académies suisses des sciences et des lettres. En 2019, elle a été élue membre du Conseil universitaire de l'Université de Munich (LMU).
A l’EPFL, Claudia R. Binder est la directrice académique du programme d’enseignement interdisciplinaire «Projeter Ensemble». Elle a été nommée membre de la Direction du Centre de l'énergie en 2018 et dirige depuis 2019 le groupe de travail sur la Stratégie énergétique et de durabilité de l’école.
Roland SiegwartOriginaire d'Altdorf (UR) et d'Oberkirch (LU), Roland Siegwart est né en 1959 à Lausanne. Après une enfance à Schwyz, il a étudié à l'EPFZ et a obtenu son diplôme en génie mécanique en 1983. Il a travaillé ensuite comme assistant de recherche à l'EPFZ. En 1989, il a obtenu son doctorat, sa thèse traitant de l'application des paliers magnétiques sur les machines d'usinage de grande vitesse.
De 1989 à 1990, il a effectué des recherches à l'Université de Stanford en Californie (USA) et a participé à des projets en microrobotique. De retour en Suisse, il a rejoint l'Institut de robotique à l'EPFZ. Comme directeur remplaçant de l'Institut de Robotique, il a organisé les activités dans la micro- et nanorobotique. Il a mis notamment au pointuncourensystèmesélectroméca-niques appliqués.
Depuis 1990, R. Siegwart a été engagé en parallèle comme vice président de MECOS Traxler AG, une entreprise spin-off' de l'EPFZ. Il a dirigé de nombreux projets industriels dans le domaine des paliers magnétiques. ProfesseurauDépartementdemicrote-chnique de l'EPFL depuis 1996, R. Siegwart est responsable de la recherche en systèmes microtechniques autonomes. Le champ principal de ses activités porte sur les robots et les microrobots mobiles ainsi que les microsystèmes dynamiques et de très hautes performances.
Martin VetterliMartin Vetterli a été nommé Président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) par le Conseil fédéral à l’issue d’un processus de sélection mené par le Conseil des EPF - qui l'a désigné à l'unanimité.
Né à Soleure le 4 octobre 1957, Martin Vetterli a suivi sa scolarité et effectué sa maturité dans le canton de Neuchâtel. Ingénieur en génie électrique de l’ETHZ (1981), diplômé de l’Université de Stanford (1982) et docteur en sciences de l’EPFL (1986), Martin Vetterli a enseigné à Columbia University comme professeur assistant puis associé. Il a ensuite été nommé professeur ordinaire au département du génie électrique et des sciences de l’informatique de l’Université de Berkeley, avant de revenir à l’EPFL en tant que professeur ordinaire à l’âge de 38 ans. Il a également enseigné à l’ETHZ et à l’Université de Stanford.
Ses activités de recherche centrées sur le génie électrique, les sciences de l’informatique et les mathématiques appliquées lui ont valu de nombreuses récompenses nationales et internationales, parmi lesquelles le Prix Latsis National, en 1996. Il est Fellow de l’Association for Computing Machinery et de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers et membre de la National Academy of Engineering (NAE) notamment. Martin Vetterli a publié plus de 170 articles et trois ouvrages de référence.
Ses travaux sur la théorie des ondelettes, utilisées dans le traitement du signal, sont reconnus par ses pairs comme étant d’une portée majeure, et ses domaines de prédilection, comme la compression des images et vidéos ou les systèmes de communication auto-organisés, sont au cœur du développement des nouvelles technologies de l’information. En tant que directeur fondateur du Pôle de Recherche National Systèmes mobiles d’information et de communication, le professeur Vetterli est un fervent défenseur de la recherche transdisciplinaire.
Martin Vetterli connaît l’EPFL de l’intérieur. Alumnus de l’Ecole, il y enseigne depuis 1995, a été le vice-président chargé des relations internationales puis des affaires institutionnelles de l’Ecole entre 2004 à 2011, et doyen de la Faculté Informatique et Communication en 2011 et 2012. En parallèle à sa fonction de président du Conseil national de la recherche du Fonds national suisse qu’il a occupé de 2013 à 2016, il dirige le Laboratoire de Communications Audiovisuelles (LCAV) de l’EPFL depuis 1995.
Martin Vetterli a accompagné plus de 60 doctorants en Suisse et aux Etats-Unis pendant leur thèse et se fait un point d’honneur de suivre l’évolution de leur parcours au plus haut niveau, académique ou dans le monde entrepreneurial.
L’ingénieur est l’auteur d’une cinquantaine de brevets qui ont conduit à la création de plusieurs startups issues de son laboratoire, comme Dartfish ou Illusonic, ainsi qu’à des transferts de technologie par le biais de vente de brevets (Qualcomm). Il encourage activement les jeunes chercheurs à poursuivre ces efforts et commercialiser les résultats de leurs travaux.
Denis GilletDenis Gillet received the Diploma in Electrical Engineering from the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne (EPFL) in 1988, and the Ph.D. degree in Information Systems also from the EPFL in 1995. During 1992 he was appointed as Research Fellow at the Information Systems Laboratory of Stanford University in the United States. He is currently Maître d'enseignement et de recherche at the EPFL School of Engineering, where he leads the React research group. His current research interests include Technologies Enhanced Learning (TEL), Human Computer Interaction (HCI), Human Devices Interaction (HDI) and Optimal Coordination of Complex and Distributed Systems. Denis Gillet is affiliated at EPFL with the Center for Intelligent Systems and the Center for Digital Education.
Gabriela Tejada GuerreroGabriela has extensive expertise in international cooperation in education, research and innovation. She joined EPFL as scientist at the Cooperation and Development Center (CODEV) where she led the EPFL Leading House Program (2014-2017) of the Swiss government, which upheld Swiss bilateral research cooperation with Brazil, India, Vietnam and Latin America. Her research focused on scientific diasporas and skilled migration with diverse international collaborations under her leadership. She worked at the University of Zurich, and the UNDP in Moldova and Geneva, and taught at the Monterrey Institute of Technology (ITESM). She was visiting researcher at the CES at Harvard University and the CIS at ETH Zurich. Gabriela obtained a BA in International Relations from the UIA (Ibero) in Mexico, and a PhD in Political Sciences from the UAB in Barcelona. She obtained a CAS IPA - International Policy and Advocacy of the D-MTEC, ETH Zurich (2019). Since 2020 Gabriela is Vice-President of the Swiss Commission for UNESCO (member since 2016), where she promotes science-society linkages and advocates for an inclusive development and dialogue through education, science and culture.Since May 2019, Gabriela is Academic Deputy at the Direction of the College of Humanities (CDH). She serves the Scholars at Risk program (SAR) at EPFL in an advisory capacity.
Kamiar AminianKamiar Aminian received the M.S. degree in electrical engineering in 1982, the Ph.D degree in biomedical engineering in 1989 and the Postgraduate degree on technical computing in 1993 from Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). He was assistant professor (1994-1996) with Sharif University of Technology (Tehran). He joint EPFL in 1996 where he is currently Professor of medical instrumentation and the director of the Laboratory of Movement Analysis and Measurement in the Institute of Bioengineering of EPFL. His research interests include methodologies for human movement monitoring and analysis in real world conditions mainly based on wearable technologies and inertial sensors with emphasis on gait, physical activity and sport. His research aims to perform outcome evaluation in orthopaedics, to improve motor function and intervention programs in aging and patients with movement disorders and pain, and to identify metrics of performance in sport science.
Kamiar Aminian is a member of the International Society of Posture and Gait Research, the Institute of Electrical and Electronics Engineers, the European Society of Movement Analysis in Adults and Children, the Prevention of fall Network Europe, the Intentional Society of Biomechanics and the President of the 3D analysis of the human movement group. He is author or co-author of more than 450 scientific papers published in reviewed journals and presented at international conferences and holds 10 patents related to medical devices.
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